Les Officiers de Police Judiciaire (OPJ) sont-ils des auxiliaires ou simplement de purs laquais du Parquet ?

Mesdames et Messieurs les OPJ, loin de vouloir vous offenser, notre quotidien est parsemé d’expériences dégoûtantes dans les rapports Parquet d’Instance et Unités de Police et de Gendarmerie. Sans prétendre donner des Cours de morale à l’une des deux parties, démarche d’ailleurs impossible puisque nous n’en avons pas l’étoffe, il nous est néanmoins revenu de constater que de nombreux OPJ exécutent trop souvent des ordres malsains des magistrats, sans en mesurer les conséquences. Qu’un OPJ-Gendarme quelque part dans l’Extrême-Nord, accepte à la demande d’un magistrat du Parquet (qui n’était pas Procureur de la République), sans aucun mandat en plus, de déloger un pasteur et une de ses fidèles, un dimanche, en plein office religieux, et de les placer en garde-à-vue, simplement parce que ce Ministre de Culte s’est fait le plaisir de faciliter la transhumance religieuse de ladite fidèle née musulmane, pose un réel problème dans un État laïc comme le nôtre. Et au-delà, lorsque ce type d’ordre vient d’un brillantissime diplômé de l’ENAM, il faut bien se remuer les méninges Que dire de ces seize fils d’une même communauté, arrêtés il y a cinq ans, sur ordre d’un substitut du Procureur et placés en garde-à-vue dans les cellules tour à tour des ESIR (Police) et plus tard de la Brigade T. de Gendarmerie de Kousseri ? Mais pour quel motif ? Quinze des seize victimes diront chacune et en chœur,  » Je suis venu visiter David puisque on l »a arrêté (…) du coup, on m’a aussi arrêté (…)« . Et qui est ce David? Il est la toute première des victimes, accusé d’avoir fait pipi dans un lieu présumé interdit, curieusement sans prescription publique. La Police et la Gendarmerie avaient pourtant exécuté des ordres qui firent l’objet de notre vive dénonciation auprès des autorités gouvernementales, laquelle eut un  dénouement heureux…

       Et puisque le mal semble s’enraciner, devrait-on se plaire à se taire au su  de la douloureuse expérience subie par M. LAWANE ADAMA, 42 ans, débrouillard, et  INVITE de la présente Édition ? Son vécu d’il y a quelques jours, force à s’interroger à la lumière de ce qui précède,  sur la nature réelle des rapports entre le Parquet et les Unités de Police Judiciaire.  Et nous nous demandons: L’OPJ, collaborateur du Magistrat du Parquet, serait-il plutôt devenu son valet, son house-boy, mieux son domestique à gages ?

ENTRETIEN

Déçu par la Brigade T. de Gendarmerie (BTG) …Qu’est-ce qui s’est réellement passé ?

C’est une  histoire qui m’oppose à  M. Hamidou Boukar qui essaye de me « corriger » pour la deuxième fois, cette fois-ci,  avec la complicité du parquet.

Hamidou Boukar (HB), serait-il un escroc ? Si oui comment le prouvez-vous ?

D’abord il y a deux ans, plus précisément en Décembre 2019, je lui ai fait la livraison d’huile de palme à hauteur d’un million cent vingt-six mille trois cents francs. Jusqu’à ce jour, il n’a jamais réglé sa dette. Et au moment où  nous parlons, il tente  avec l’apparente couverture du substitut N° 2,  de me distraire la somme de neuf cent mille francs.

Plus d’un million de nos francs de dette il y a deux ans et neuf cent mille il y a peu…Comment en est-on arrivé là avec  l’apparente couverture, vous dites, du Substitut ?

Je préfère d’abord parler des neuf cent mille francs….

D’accord…

En février dernier, HB tout humblement sollicite auprès de moi la somme de neuf cent mille, pour disait-il une urgence. Il promettait régler l’ardoise dans les 72h.  Ce qui n’a jamais respecté. J’exige en contrepartie de cette créance non réglée, de récupérer son magasin au coût de sept-cent mille francs. Ce qui veut dire qu’il me restituera la somme de deux-cent mille en espèces. Il accepte avec comme témoins, son oncle M. Abba Adokara et son cousin M. Malloum Alhadji. Aucun accord n’est signé. Cependant j’obtiens de lui, un document dudit magasin. Curieusement, après cette entente, il revient m’endormir en me suppliant de revenir aux clauses antérieures à savoir le remboursement pur et simple de la dette. Ce qui suppose que le magasin devrait lui être restitué. Là encore, je cède à ses suppliques et génuflexions. J’accepte et une fois de plus, il multiplie de faux rendez-vous en faux rendez-vous. Ce mois de décembre, j’apprends qu’il est entrain de vendre son magasin qui est au cœur de nos discussions. C’est ainsi que je saisis le BTG de Mora le 15 de ce mois et obtiens de lui, l’Engagement ci-contre joint. Les clauses dudit Engagement stipulent que, passé le 23 du même mois, après 15h, je rentrais en possession officielle de la boutique mise en gage, puisque n’ayant pas pu respecter les délais pris huit jours plus tôt. C’est à ce niveau que je n’apprécie pas l’implication du Parquet.

En quoi est-ce que, le Parquet aurait-il mal agi ?

La BTG refuse de faire appliquer les clauses de l’Engagement au 23 décembre à 15h.  Mais au pire, c’est le Substitut N° 2 qui s’invite à la BTG  le 24 du même mois, et m’informe de ce que, l’affaire est désormais entre les mains du  Procureur.

Qu’est-ce qui selon vous gêne à ce niveau ?

Le Parquet est acquis à la faveur de HB. Ce n’est pas à HB de solliciter l’arbitrage du Procureur, mais plutôt moi. Rien ne m’y oblige et je refuse de subir le dictat du Parquet. C’est moi le plaignant. Je suis libre de choisir l’action qui me convient. Discuter de mon affaire au point de prendre de nouveaux Engagements au Parquet et en mon absence, me semble maladroit et injuste. Je refuse l’arbitrage du Parquet. Je n’en ai pas besoin. Parallèlement, j’accuse le patron de la BTG pour n’avoir pesé de son poids pour je rentre dans mes droits et aussi et surtout, en se laissant influencer par le Parquet.

Sur quoi vous appuyez-vous pour conclure que le Parquet serait acquis à HB?

Voici la preuve qui m’a été remise par le Vice-Procureur ( ndlr: Le Secrétaire Particulier du Procureur)

Qu’entendez-vous faire ?

Je vous prie de diffuser le plus largement possible cet Entretien, mais en plus, je vais saisir le  Président du Tribunal  immédiatement et exiger de HB, le remboursement intégral et sans conditions de toutes ses créances. A savoir  Deux-millions-vingt-six mille trois cents francs.

Propos recueillis en Mandara et interprétés par :

Yérima Bouba Ismayla Bah

le 29 Déc. 2021

DÉPOSITION

Je  soussigné,

LAWANE   ADAMA

  • CNI N°  20210160264410445
  • Du  26 Février 2021 à EN04
  • Domicilié à  Boucherie
  • Tél.  696 xxx xxxx

Déclare vrais les propos ci-dessus publiés et rassure n’avoir subi aucune pression au cours de l’Entretien.

Fait ce jour à Mora le 29 décembre 2021

LAWANE   ADAMA

OBSERVATION

Cet Entretien force à  penser que  notre Invité souffrirait  de l’un ou tous les maux suivants : faiblesse de caractère, naïveté, manipulation plus ou moins occulte, etc. Et pour causes ? Comment un battant, débrouillard comme lui, peut-il avoir livré à un tiers et à crédit,  des marchandises à hauteur du million de nos francs et sans avoir obtenu remboursement, il se permette deux ans après, de prêter à la même personne, une somme proche du million, neuf cent mille francs ? Cela paraît absurde pour autant que le concerné semble aborder cette question avec beaucoup de légèreté. Justement parce que, porter plainte  en Décembre 2021 après que neuf cent mille francs n’aient pas été remboursés, alors même que plus d’un million de nos francs ne l’ont jamais été depuis Décembre 2019 sans en faire l’objet de la moindre plainte questionne.

C’est à ce titre que la Coordination du ROSADH (Réseau des Organisations de promotion de Santé et  Droits de l’Homme) saisie en premier lieu, a souhaité impliquer notre CONSEIL PSY, afin de mieux cerner le cas de sieur LAWANE ADAMA, l’invité de cette Édition.

Rapport du Conseil

Évaluation Partielle de M. Lawane  Adama

 Filiation
 Lawane  Adama  –  XX ans –  Débrouillard
 Indices  Psychométriques
 D1 – M26789 – I1 – E4 – R3                                                  
 Failles Caractérielles à corriger/ à ménagerPotentielles faiblesses Santé à surveiller
 Sensuel, Rigide, Rigoureux, autoritaire, prédisposé au Célibat, Hésitant, Égocentrique, avare.
xxxxx
 Profil Professionnel
 xxxxxx

APPROCHE D’ANALYSE

        L’exploitation de ce qui précède permet de constater que M. Lawane Adama affiche comme « failles caractérielles » ce qui suit : Sensuel, Rigide, Rigoureux, autoritaire, prédisposé au Célibat, Hésitant, Égocentrique, avare.

        En prenant en compte les motifs de cette évaluation, à savoir  son ‘apparente naïveté’, nous sommes en droit de penser qu’il n’est pas possible pour cet homme, doté de ce cliché caractériel, de subir ce qu’il est entrain de vivre. Il n’est pas naïf. Comment un homme rigoureux, assez regardant, avare, égocentrique,etc. peut-il succomber plus d’une fois, à la mélodie mensongère de HB ? Comment peut-on avoir prêté tant d’argent, sans la moindre garantie de remboursement, si d’emblée l’on n’est pas sous une influence hypnotique ? Serions-nous si loin d’un envoûtement ?

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