
MOHAMED ALIOUM SANI et ALHADJI ADAM ( tenue rouge) sont deux commerçants partis à vélo d’un village nigérian voisin, pour le marché Camerounais de Tchakramari qui se tient les dimanches. Une fois à AMCHIDE, Les membres de COMITE DE VIGILANCE Camerounais voient derrière cette odyssée, des signes suspects et décident de les retenir. Le corps spécialisé du B-I-R (Bataillon d’Intervention Rapide) basé dans la même localité est saisi pour enquêtes. Les deux s’expliquent et auraient bénéficié de l’appui d’un soldat nigérian de la FMM (Force Mixte Multinationale) qui déclare les connaître. Cela ne change rien à la position de l’armée qui décide (sans s’expliquer) de retenir tous leurs biens constitués de vélos et marchandises, non sans leur dire de replier au Nigeria. « Nous sommes ici parce que nous allions au marché (….) Présentement c’est un voyage perdu et nous ne pourrons rentrer chez nous sans nos vélos et marchandises (…) » déclare Sani déterminé à ne pas céder à ce qui s’apparente au dictat des militaires Camerounais. Au moment nous rendons publique cette information, les deux présumés commerçants libres sont visibles au quartier Ouro-dolé par Amchidé.