Sacs de semences dotées aux cultivateurs

OBSERVATION 

  • Les planteurs du Mayo-Sava ont reçu hier, des responsables locaux du ministère de l’agriculture, des semences de  maïs, Niebe et du Sorgho
  • Ces  produits ont la particularité de contenir de grandes quantités de produits chimiques, nuisibles à la santé publique.
  • Leur  distribution survient pratiquement deux semaines après le moment idéal (entre le 15 et le 20 juillet) ;
  • Les semailles à cette date (1er Août) sont complètement achevées. Les champs sont saturés. Ce qui laisse dire  Mama  Fadi, septuagénaire de PIVOU (banlieue de Mora) embarrassée : «  voilà mon champ est plein (…) Je vais mettre ceci (dons de semences) où ? » ;

« BOKO HARAM », SERAIT-IL DANS NOS PLATS ?

  • Le planteur qui reçoit ces dons de semence, n’a aucune culture médicosanitaire, ignore tout de la composition des semences…
  • Le mois d’Août est connu dans la localité comme étant celui de la « soudure », de la sous-alimentation, de la galère.
  • Dans l’impossibilité d’exploiter ces semences dans leurs champs, des cultivatrices comme dame ZENAPA, la trentaine  du quartier Camp-Père les enverraient dans la marmite pour en faire des  repas de famille…. «  je n’avais rien à  donner aux enfants (…) heureusement que dans ce sac, j’ai pris un peu de maïs que j’ai envoyé l’enfant moudre (…) On a pu manger hier et ce matin avant d’aller au champ (…) » déclare-t-elle toute joviale…mais à quel prix ?
  • « Boko Haram », comme danger pour nos vies,  serait-il décidément en train d’être consommé sous le regard naïf et passif des Cadres locaux en charge de l’Agriculture ?

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