L’Armée Camerounaise au-delà de ses missions

Samedi 15 juin 2019 autour de 20H, M. BICHAÏR SALEH, la trentaine, est appréhendé par des militaires qui feraient partie du détachement en poste au lieudit  DOUBLER. Cette opération coup de force a affiché de nombreuses faiblesses de la part de nos soldats :

L’armée enlève

  •  M. BICHAÏR SALEH est arrêté alors qu’il prenait son bain. Ce qui veut dire qu’il est happé et soustrait des toilettes en tenue d’Adam.
  • Si ce mode suranné d’arrestation est  récurrent dans la localité depuis que dure la crise qui nous oppose à la secte terroriste de BH, on ne saurait s’empêcher de  dénoncer les dérives de certains acteurs de cette expédition sépulcrale. Deux faits gênants se sont produits :  

L’armée viole

  • Moralement  et sous le prisme des dogmes religieux, il est interdit d’exposer la nudité d’un individu quels que soient les motifs. C’est ainsi  apprenons-nous qu’au moment où les militaires enlèvent  M. BICHAÏR SALEH, il est complètement nu sortant de la salle de bain. Sa mère, Mme  GAMBOYA (voir photo ci-contre) troublée par cette scène, tente de le couvrir de vêtements. Malheureusement pour elle, la  féroce opposition des militaires  lui vaut une raclée. Elle serait tombée sous les « pattes » de ces fantassins qui l’auraient âprement  piétinée.
Mme GAMBOYA, 45 ans, mère de Bichaïr Saleh

L’armée vole

  •  Les mêmes militaires procèdent à une fouille systématique de la maison de M. BICHAÏR SALEH. Cela ne surprend personne. Cependant, il se trouve qu’au cours de cette perquisition, les fantassins auraient frauduleusement  emporté les biens de la fiancée de l’autre, lesquels se présentent comme suit :
  • 24 paquets de six savons de toilette ;
  • 01 douzaine de cuillères à soupe ;
  • 01 Carton de six verres de thé ;
  • 01 Pagne ;
  • 01 Poste récepteur de quatre piles ;
  • 01 Bonnet (appartenant à M. BICHAÏR SALEH).

Ce qui précède force à s’interroger sur les réelles motivations de  cette arrestation. Si M. BICHAÏR SALEH n’est pas le premier à être « délogé » dans des conditions aussi surannées que désuètes, lesquelles étalent les faiblesses de nos méthodes d’action,  toute la question reste à savoir pourquoi et comment l’expédition punitive du samedi dernier  a-t-elle servi de passerelle au vol et au viol ?

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