Funèbre silence autour  des dossiers sensibles étalés sur une décennie : des chrétiens et indigents y seraient-ils déclarés personæ non grata ?

Illustrations non exhaustives d’une myriade de plaintes restées spectaculairement sans suite : Potentiel ferment de l’Extrémisme violent ?

Cas de Monsieur André  NAMBILGUE Contre  ALHADJI OUMATE  OUSMAN

           André  NAMBILGUE est un  Eleveur de 53 ans ( en 2017) domicilié à MEME.  Il est victime plusieurs années durant, de la dévastation de ses plantations par des bêtes en divagation. ALHADJI OUMATE  OUSMAN, le propriétaire desdites bêtes identifié, fait l’objet d’une plainte au niveau de la Chefferie de Canton de MEME. Celle-ci intervient à l’hiver 2014. Aussi estime t-il que  la Chefferie de Canton de MEME, plusieurs fois saisie par ses soins, n’a pas tranché avec adresse. Puis vint le tour du Tribunal de Mora d’être saisi en Mai 2015. Peine perdue, puisque de ses propres termes, il nous dira ceci : «  (…) Après cela je suis allé porter plainte à Mora au Tribunal. (…) Je suis allé jusqu’à trois fois, mais ils me jouent entre eux. Ils me disent que l’affaire est finie (…) »

REFERENCES DE SON DOSSIER

P.V n° 178/2015 du  03 Mai 2015

Contre  OUSMAN OUMATE

B.E  n° 192/2-BDE

(Voir Parquet  Mora dès Vendredi le 19/6/2015)

LE  PARQUET D’INSTANCE DE MORA ET  DENI DE JUSTICE ?

        Plusieurs cas de figure forcent à déduire que le Parquet du Mayo-Sava serait coupable du déni de Justice. Mais pourquoi ? Nous n’en sommes là qu’en faire le constat. « DORKASS SAVING » ….., une micro-finance de la Place, détourne les  Epargnes de ses clients. Après une longue procédure retentissante qui naît au  Commissariat de  Sécurité  Publique de Mora pour s’évanouir plus tard au Parquet, un silence cadavérique soudain s’est installé. On n’en a plus jamais parlé. Les clients sans suite, scrutent les nuages qui s’amoncellent au-dessus de leurs têtes. Pendant ce temps, les commanditaires de cette mafia sont libres. Sommes-nous si loin du cas de tortures et traitements inhumains bercé par le Commandant de Brigade de Gendarmerie de Mora (voir  Dénonciation ci-contre) ? La plainte contre lui, initiée auprès du parquet de Mora il y a quelques mois par la famille de la victime  vient de produire son verdict. La victime ABDOUL-AZIZ  ABDOULAYE, écope ce jour d’une condamnation de 5 ans ferme assortie d’une amende de Cent milles francs. La question de torture subie n’a jamais été évoquée et les présumés tortionnaires jamais interpellés. LA TORTURE EN VOIE D’ETRE LEGALISEE, serait-on tenté de conclure. Voici d’autres exemples non exhaustifs :

  1. 14-8-2013 : Le  Pasteur Lucas GUILKOUA de l’UEEC est victime de la destruction  dans son champ (sis à TOLKOMARI, Arrondissement de Kolofata, département du Mayo-Sava) de 515 plants d’ACCACIA-Arabica. Les auteurs MADI A., ABBA K. , BOUKAR M., ABBA A.M, disent l’avoir fait parce que le champ du pasteur fait partie intégrante du cimetière musulman, où ces vandales venaient d’inhumer un des leurs. Ce qui choque est que l’incident s’est produit sous le regard coopératif de Monsieur  Y. L L. Chef de 2è degré qui n’a pas le moins levé le ton pour se déclarer plus tard incompétent quant au jugement de l’affaire. Le Sultan de KOLOFATA (devenu Maire) saisi, n’en dira  mot  peu avant que  le SOUS-PREFET de KOLOFATA  ait lui aussi déclaré son incompétence. Et le tribunal en devint muet.
  • 28-10-2008 : Doué GOUDJAMA, son épouse et enfant, sont  violemment battus à mourir et leurs biens détruits par une bande d’extrémistes au lieu dit YEGOUA, département du Mayo-Sava. Monsieur  I. S., chef de gang et proche parent d’une élite influente de la République, est identifié et une plainte contre lui est déposée à la Brigade Territoriale de gendarmerie de Mora. Voici bientôt 10 ans que les plaignants attendent. C’est le mutisme de la justice qui refuse d’aborder ce sujet,  nonobstant nos incessantes relances.  Les membres de cette famille s’en sortent  physiquement diminués avec chacun, une incapacité temporaire de 45jours, 15jours et 15jours. Une en est d’ailleurs morte sous le regard moqueur des magistrats.
  • Même sort que M. BOUKAR  MONGOLE, qui se dit victime au niveau de la cour d’appel de Maroua d’une injuste manipulation de l’appareil judiciaire, dans une affaire qui l’oppose à YAYA MANA depuis 2009 et dont la gestion par le Tribunal de Mora avait laissé de mauvais souvenirs. Toutes ses requêtes adressées aux MINJUSTICE et la  CONAC sont restées sans issue.
  • 08-05-2005 : Marava  KONDJIBE, procède à l’achat d’un terrain en présence de témoins. Le vendeur n’est autre que  le Chef  d’AMCHIDE. Plus tard il se rendra compte que le terrain est non seulement revendu, mais en plus, le nouvel acquéreur  y déjà bâti un immeuble. La justice de Mora et la CONAC saisies, ont étalé leurs limites. Jusqu’à ce jour, aucune suite. Dans la même foulée, le Pasteur  SAFSAF de l’UEEC est lui aussi victime du même traitement. Son terrain est revendu par le Chef de SATOMI (Mayo-Sava). La justice de Mora et la CONAC saisies sont restées de marbre.

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