
« (…) Vous, Sous-préfet que nous 16 Chefs de Canton de votre Arrondissement avons accueilli avec faste le jour de votre prise de fonction (…) Comment pouvez-vous m’humilier devant mes administrés en désignant et en installant un Chef dans mon Canton, à mon insu et malgré mon opposition ? (…) Je ne suis pas d’accord ! », braillait S.M Zoulgo Kolla, le Chef de Canton de Baldama le mercredi 03 Août dernier, propos interprétés de sa langue maternelle suite à l’installation contestée de M. LIPRI KOLLA , comme Chef de 3è degré de Goudjoumdélé. Pour certains cette chefferie est une de trop dans un quartier qui en dispose déjà d’une, alors que pour d’autres ce nouveau leader ne connait pas ses administrés au chevet desquels, il n’aurait jamais été aperçu aux heures de détresse.

En effet, informé de cette cérémonie pour laquelle il n’aurait jamais été prévenu, (si l’on s’en tient à ses déclarations contenues dans la vidéo en notre possession), SM Zoulgo Kolla fait vite de mobiliser populations et les seize (16) Chefs de quartiers de son Canton. Tous se dirigent vers Goudjoumdélé et s’opposent en vain à la cérémonie. Le drapeau est hissé. Les carottes cuites. SM Zoulgo Kolla n’y peut rien. Au moment où nous mettons sous presse cette information, les tensions persistent et de nombreux jeunes de ce Canton auraient en gestation, pour les prochains jours, le projet de faire en signe de protestation, un sit-in devant la Sous-préfecture.
Arrondissement de Mora, la jungle des fauves du même pelage
Pendant que le Chef de Canton de Baldama discrédite la cérémonie du 03 Août dernier, nous pensons l’occasion indiquée de regretter cet évènement qui n’est pas le premier acte crisogène posé par le Sous-préfet de Mora, mais aussi et surtout de lui rappeler que cette humiliation décriée, n’est pas comparable à celle qu’il a infligée en février 2020 à M. Moïse MOKOGO, Président de l’APEE de l’école Publique de parents de Makoulbé et par ricochet à tous ces élèves. A défaut d’être stoïque, il gagnerait à se souvenir qu’Il fait face à la loi de réciprocité qui est rigueur dans ce gîte de félidés où le plus fort des fauves, impose son point de vue aux faibles. A cet effet, le Chef de Canton de Baldama devrait à son prestige et honneur défendant en payer le prix. Aussi crier, tonitruer, tonner, resterait-il lâche et insensé. Et pour cause ? Comme l’indique ce lien https://psydh.com/2020/07/27/cameroun-extreme-nord-mayo-sava-deni-de-justice-et-risques-de-lextremisme-violent/., nous nous souvenons que M. Waziri Danzam , le filleul de ce Chef avait défiguré M Moïse MOKOGO, avant d’infliger aux 240 élèves de son école, une année blanche. De là, au lieu de secourir ces élèves et soutenir Moïse MOKOGO très affaibli, le Chef s’était au contraire, plu à soustraire son filleul des mailles de la justice.
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