Il était 6h31 lorsque des gens armés, en civil et qui n’ont pas révélé leur identité, ont fait irruption au domicile du patriarche  Abatchoua Amada,au lieudit Mahoula et l’ont conduit vers une direction inconnue.

QUELQUES PISTES DE RÉFLEXION

  • Le  23 Décembre 2021, nous dénoncions auprès du sous-préfet de Mora, les menaces  dont  le patriarche fait l’objet autour de ses terres. Une copie de son entretien est jointe à cette dénonciation et publiée sur notre site sous le lien ;
  • Le silence du sous-préfet qui frise le mépris nous oblige à saisir le Commandant de la Brigade de gendarmerie. A son tour, il fait semblant de convoquer les mis en cause qui refusent de se présenter. Puis silence.
  • Bien après, nous avons saisi le Commissaire de Sécurité Publique de Mora qui ouvre une enquête. Le Chef de Canton de Ndjoundé et son acolyte Djoubayerou  sont convoqués et se présentent. Après audition, une descente sur le terrain est prévue lundi 25 Avril prochain….et du coup, le plaignant est enlevé….

  • Complot contre les minorités du Mayo-Sava

C’est récurrent et le gouvernement Camerounais a plusieurs fois été saisi par nos soins. Nous en avons produit des cas d’illustration. Ce matin, une odeur de ce genre se dégage. Le patriarche est un kirdi-mora qui doit subir le dictat de l’ethnie la plus influente. La collaboration des Chefs traditionnels et de la  BTG en est toujours sollicitée jusqu’aux tortures physiques. Pour illustration, M. Gigla, le Secrétaire de la chefferie de Mora-Massif  aurait acheté un lopin de terre auprès de Djoubayerou. Celui-ci aurait ciblé comme d’habitude les terres des minorités. La vente est conclue et le terrain borné en violation de la loi. Abatchoua ayant attendu en vain la réaction du Sous-préfet et des gendarmes, décide de provoquer ses adversaires en arrachant ses bornes. Du coup il est enlevé/interpelé sans avoir été convoqué. Pourquoi son enlèvement/kidnapping intervient-il avant la descente du lundi 25 Avril prochain ?

COMPLICITÉ DE  L’ADMINISTRATION EN PLACE

Si le Sous-préfet et le Commandant de la Brigade de gendarmerie de Mora firent le travail de régulation, Abatchoua le vieillard ne serait pas entrain d’être malmené…. Pourquoi  ces gendarmes n’ont-ils agi après la plainte d’Abatchoua ? Pourquoi les minorités font-elles toujours l’objet de tant de mépris ?

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