Image d’ Illustration du Corps de la Police

Le Jeune G.A, 17 ans (né le 25 Mars 2004) est placé en garde à vue au Poste de Police de Kourgui depuis le 16 Février dernier. Sa faute ? Il aurait détourné et gardé Mlle  B.W  six jours durant et ce depuis le  11 Février dernier. La famille de la fille et la Communauté Catholique locale troublées par cette absence irrégulière,  n’ont pas tardé à saisir le Poste Police lequel a vite fait de mettre la main sur le présumé violeur/détourneur de Mlle  B.W  présentée comme étant mineure.

Le Jeune G. A

Toutefois, cette procédure déclenchée au sein du Poste de Police de Kourgui, affiche de nombreuses failles qui ont le mérite de la décolorer pour enfin la fragiliser.  Mlle  B.W  aurait, à la suite de son propre père, déclaré être âgée de 18 ans. Elle aurait même signifié aux enquêteurs que sa longue absence auprès de sa famille résulte d’un arrangement avec son partenaire qui ne l’a jamais contrainte à se plier à cette fortuite bien que courte idylle.

Mlle B. W

En attendant l’issue de l’expertise médicale qui devrait statuer de l’âge apparent de la fille  et  la présentation d’un acte de naissance qui serait en pleine confection, avons-nous appris avec pour objectif de démontrer que l’adolescente n’a que 15 ans, il convient déjà de souligner sur la base de  son acte de naissance, que Le Jeune G.A, le mis en cause est âgé de 17 ans 11 mois 1 semaine. Aussi, nous ne saurions ne pas rappeler qu’à travers cette affaire, le Poste de Police de Kourgui vient d’agrandir la famille des institutions étatiques locales qui bercent les germes de la discrimination socioculturelle avec tous les risques d’un différend intercommunautaire qui pourrait certainement embraser le  Mayo-Sava. Si tel ne saurait être notre souhait, il reste évident que  tout ce qui se matérialise  ici-bas, dépend  avant tout et surtout plus de l’image-pensée de nos actes que de nos vœux même les plus pieux. Inutile donc d’ergoter sur ce que seraient nos intentions plus ou moins inavouées. Les faits restent sacrés, les Commentaires libres.

Cela dit, il nous plaît de savoir ce qui justifie le silence, l’inertie et l’apathie de ce Poste de Police  dont des éléments ont encadré le mariage du tyran  OUMATE, Chef de 2è degré de Kourgui, lorsqu’il y a 10 mois 23 jours ( 27 Mars 2021-19 Février 2022), il épousait après notre forte dénonciation et l’opposition du CENTRE SOCIAL de la place, une mineure de 16 ans ? Pourquoi aujourd’hui le cas de figure provoque tant de vagues, alors qu’hier le professionnalisme de cette Unité Judiciaire, a fait défaut ? Mlle  B.W  serait-elle la plus jeune des victimes des V.B.G (Violences basées sur le Genre) dans le département pour susciter tant d’ondulations ? Que pense cette Police Judiciaire partisane, des autres filles-mineures de Djabbia, Mbarma, Kourgui, etc. toutes issues des minorités ethnique et religieuse, victimes des V.B.G et ces autres nombreux délaissés incapables toutes partenaires et fils/filles de militaires bien connus et jamais inquiétés ? Ce cas est-il pire que celui que cette Unité de la Police et plus tard le  Parquet d’Instance avaient refusé de « gérer », lorsque deux fillettes de la même bourgade, étaient chassées du toit familial, simplement pour s’être opposées à la transhumance religieuse de leur géniteur ? Et si Le Jeune G.A, ce mis en cause qui va séjourner en cellule tout le week-end n’était pas issu d’une des minorités ethniques et religieuses du Mayo-Sava,  (victimes de toutes les injustices dont nous nous abstenons pour le moment de publier ici) serait-il en cellule ? Nous ne sommes pas opposés à toute procédure déclenchée contre le Jeune G.A, mais nous nous interrogeons pourquoi devra t-il séjourner en cellule autant de jours, subir autant de railleries, souffrir des tenailles de notre système judiciaire local assez sélectif, alors que d’autres dans le même rôle que lui et quelquefois pire que lui, sont libres et jamais inquiétés?

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