Roméo (prête-nom), lycéen de 5è, âgé de 15ans, est placé en garde-à-vue au sein de la Brigade Territoriale de Gendarmerie depuis le 09 Mars 2021. Sa faute ? Selon les parents de Juliette (prête-nom), lycéenne de 4è, Roméo a violé leur fille âgée de 11 ans….

Qui sont Roméo et Juliette ?
Ce sont deux Camarades qui fréquentent le Lycée Classique de Mora. Roméo 15ans 02 mois, fréquente le classe de 5è. Sa voisine au niveau du quartier est fille d’un gendarme en service à la Brigade T. de Gendarmerie de Kolofata. Elle traîne sous le prisme de son apparence, au moins quatorze printemps. Cependant, ses parents lui en collent onze. Soit !
Le problème
« Nous habitons dans la même concession et nous nous rendons visite régulièrement (…) quand on cause, c’est l’École et la parole de Dieu. Le 08 Mars, j’étais chez eux. On ne parlait que de cela. Ses parents n’étaient pas là (…). Vers 18h, la lumière est partie. Juliette s’est levée pour aller fermer la porte d’où se trouvaient ses petits. Après elle a fermé la porte. Après, elle a commencé à me toucher. Voilà comment cela est arrivé », propos de Roméo à nous transmis par un de ses proches parents. Dans tous les cas, la maman de retour des festives du 08 Mars, aurait trouvé des indices, des tâches de sang semble-t-il, qui l’ont contrainte à soumettre sa progéniture à examen oral. De fil à aiguille, elle apprendra que sa fille a consommé ce soir-là le « fruit défendu ». Roméo est cité. Le lendemain, 09 Mars peu après 15h, des gendarmes de la Brigade Territoriale de Mora s’emmènent, lui passent les menottes et le conduisent dans les cellules infestes d’une Unité dont les éléments sont connus pour leurs aptitudes à la torture. Ce ne sont pas des illustrations qui manquent. Mais à quoi auraient-elles servi ici, ou mieux à quoi ont-elles servi ces illustrations de tortures naguère produites, puisque le Secrétariat d’État à la Défense, toujours saisi, avec des preuves tangibles, maintien dans la même unité ces hommes assez méchants qui trouvent le plaisir à voir souffrir les autres ?
Garde-à-vue arbitraire
Nous sommes le 15 Mars au matin, Roméo est toujours en garde-à-vue.
Violences physiques
« Mardi (ndlr : Le 09 Mars), lorsque nous sommes arrivés à la gendarmerie, j’ai reçu de violents coups sur le visage », témoigne Roméo.