Un camerounais qui s’autoproclame intouchable parvient avec beaucoup d’habileté et rare adresse à manipuler l’appareil de l’État contre les intérêts d’un débrouillard (voir photo ci-dessous) réduit en larmes depuis 11 ans.

Tchamba Guy Bertin, 45 ans, marié et père de plusieurs enfants vit depuis Juin 2010, des réalités qui relèveraient d’une autre planète. Devenu propriétaire de terrains selon les procédures en usage au Cameroun, il fait face à la résistance de M. Abell à Moubep. Cet homme au fil des épisodes qui ponctuent cette histoire, est perçu comme un homme très fort, influent, intouchable, qui bénéficierait des appuis en hauts lieux de la république. Comment ne le dirait-on pas dès lors que, toutes les dénonciations de Tchamba Guy Bertin sa victime, sont restées vaines ?L’Entretien qu’il nous accorde ci-dessous est expressif des marques de la mal gouvernance qui oxyde au quotidien l’appareil de l’État avec pour le cas de figure des allégations d’ / de :
- Abus de confiance et escroquerie ;
- Chantage et Intimidations d’Officier Militaire et Policiers ;
- Vol et destruction de ses biens ;
- Troubles de jouissance ;
- Faux et usage de faux ;
- Déni de justice ;
- Etc.
ENTRETIEN
Quelle est la pomme de discorde entre M. Abell à Moubep et vous ?
Tchamba : Le fait qu’il trouble ma jouissance sur un terrain que j’occupe et pour lequel il dit être sien.
Où est situé ce terrain et comment se manifeste ces troubles de jouissance ?
Le terrain est situé à Ngodi-Bakoko, dans l’arrondissement de Douala 3è. Je l’ai acheté il y a 11 ans et selon la procédure (Cf. Pièce 1). J’y ai construit des maisons sans être rappelé à l’ordre. Subitement, les 13 Septembre 2017 et 27 Août 2018, M. Abell à Moubepme conseille et obtient de moi, la somme de Cinquante mille francs valable pour la procédure de bornage. (Cf. Pièce 1). Non seulement je n’ai pas eu des suites de ce versement, mais tout semble me faire penser que je lui avais donné les clefs pour m’attaquer.
L’Exploitation de la Pièce 1 permet de remarquer qu’à l’achat de ces lots, vous aviez pour interlocuteur ou vendeur M. BolangaMbengo Gabin Sylvain, comment comprendre l’implication de M. Abell à Moubep ?
C’est justement à ce niveau que commencent les problèmes. C’est un monsieur à problème. La Pièce 2 est assez claire. Vous y constatez que M. Abell à Moubep officiellement cède à BolangaMbengo Gabin Sylvain les droits de jouissance des parcelles aujourd’hui querellées. Si un document comme celui-ci atteste qu’entre M. Abell à Moubep et moi il ne devrait jamais avoir de problèmes, comment se fait-il qu’il s’acharne tant sur moi ? Tout y est clair. Abell à Moubep n’a rien à voir sur ce terrain. En plus, le Procès-Verbal de la Chefferie de 3è degré Ngodi-Bakoko confirme à travers la Pièce 3 que mes souffrances infligées par Abell à Moubep ne sont pas justifiées.
Parlant de votre adversaire, vous sembliez évoquer tout à l’heure le fait que vous lui auriez offert les clefs de tous vos ennuis…A quoi pensez-vous et que peut-on en retenir de plus ?
Après avoir par la ruse obtenu de moi des frais de bornage de mon terrain jamais bornés par lui, il est passé par des intimidations et destruction de mes biens. D’abord la destruction de mes biens : Le 26 Mai 2021, il détruit mes plants et vole mes parpaings. Le 10 juin suivant, ses « gros bras » sont venus détruire ma maison. La Pièce 4 en fait parfaite économie. Ensuite Intimidations : En Avril 2021, il envoie ses hommes et un Lieutenant en civil me signifier l’interdiction de tout investissement sur mon terrain. Le 1er Juin suivant, c’est le Sous-Préfet de douala 3è qui m’envoie (sans m’avoir entendu, sans connaître l’histoire de ce litige), la Décision N° 101/D/C19.03/SP portant arrêt des travaux de construction (Cf. Pièce 5).
A la première page des Pièces 1 et 2, l’on apprend que vos transactions tournaient autour du Titre Foncier N° 26424/W. curieusement, à la deuxième page de la Pièce 4, un autre titre foncier entre en jeu sous le N° 005/WB. Dites-nous comment arrive-t-on à deux Titres fonciers différents pour un même litige ?
Je ne reconnais que le TF N° 26424/W. L’autre est nouveau et me semble faux. Mon adversaire sait mieux que quiconque comment il est parvenu à obtenir ce Titre Foncier nouveau.
Votre Avocat en a fait écho pourtant. Quelle en est la suite ?
Face à toutes ces forfaitures, convaincu que mon adversaire est réellement « soutenu » à Douala, mon avocat a saisi contre lui, le Commandement Opérationnel du Centre par une plainte (Cf. Pièce 6). Le 27Juillet 2021 il est arrêté et entendu. Notre confrontation prévue trois jours plus tard, c’est-à-dire le 30 Juillet n’a pas eu lieu. Simplement parce qu’il a été libéré. Je pense sur instructions d’une personnalité influente dont j’ignore le rang encore moins le nom.
Libéré sous hautes instructions par X que vous ignorez. N’est-ce pas aller vite dans vos conclusions ?
Je suis convaincu qu’il y aurait eu de pressions pour qu’il soit libéré. D’abord notre confrontation n’a pas eu lieu et pourtant elle était prévue. Ensuite il a toujours dit être intouchable. Il l’a prouvé à Douala et nous l’a confirmé à Yaoundé. Enfin, il est conseillé Municipal à Douala, membre du Parti au pouvoir. Voulez-vous que je taise toutes ces évidences ?
Qu’attendez-vous de nous ?
Aidez-moi à faire entendre ma voix au plus haut niveau de la République. Je n’ai pas de force. Je me débrouille et ai juste besoin d’être protégé contre des prédateurs qui hantent notre quotidien. Puisse le droit être dit dans cette affaire