Un  Défenseur des Droits de l’Homme, victime de trop de la barbarie de ces gendarmes toujours dénoncés et jamais punis…

DIPLÔMÉS DE TORTURES ou DE POLICE  JUDICIAIRE ?

         Thomas DOUVAGAYE, Enseignant de Philosophie au Lycée classique de Mora, Activiste et Membre de l’Association «  Human Rights Monitoring », vient de payer à sa manière le prix de son courage d’oser. La scène se déroule le 11 Décembre dernier peu après 15h, au sein de la Brigade de Gendarmerie de Mora, une Unité connue pour ses pratiques de tortures et d’extorsion des biens de ses usagers.  Comment le prouver ? En attendant l’exploitation ci-dessous publié de l’entretien qu’il nous a accordé à cet effet, il nous semble utile de savoir  ce qu’est devenu « Commandant 50 mille », pseudonyme d’un très récent ancien Chef de cette Unité ?  Homme brutal et moqueur  qui s’est fait le plaisir un dimanche, entre autres bavures, de perquisitionner le domicile d’un Commerçant, d’y soustraire ce qui l’y plu et en l’absence de ce dernier  placé quelques jours plus tôt  en garde à vue? Sommes-nous dans les oubliettes de ces citoyens arrêtés et soumis aux rudes tortures qui nous rappellent le  camp de concentration  Nazi de Natzweiler-Struthof?  Devrait-on minimiser  ces injures et menaces sous conditions  proférées il y a quelques semaines à un autre Défenseur des Droits Humains cocufié  et  ce, par son présumé rival en service dans cette Unité qui lui aussi s’est fait le vilain plaisir de perquisitionner le domicile de notre confrère (en son absence et sous de doux et tendres regards de son épouse) et d’y soustraire de précieux biens, des vêtements et de l’argent ?  Pourquoi les dérives dans cette Unité portent-ils toujours des empreintes du personnel Sous-officier ? Pourquoi les OPJ-Gendarmes (non officiers de grade) de  cette Unité de Mora, sont-ils plus enclins à violer les droits humains ? Comment dissocier le réputé tortionnaire de ses fonctions d’Auxiliaire du Procureur de la République, tortionnaire et auxiliaire étant  des antonymes ? Quelle est l’importance du titre d’Officier de Police Judiciaire (OPJ) pour un Gendarme, dès lors qu’il est louable de constater qu’un policier du même titre ou moins (ndlr : APJ : Agent de Police Judiciaire), se comporte-t-il nettement mieux ?

ENTRETIEN

Qu’est-ce qui s’est  réellement  passé  au niveau de la BTG de Mora ?

Un de nos Informateurs nous apprend peu avant 13h qu’un jeune homme est arbitrairement gardé à vue au sein de ce Service de Gendarmerie  et aurait subi une séance de tortures…le même jour. C’est ainsi  que ma hiérarchie  très préoccupée décide de vérifier avant tout les faits avant de se prononcer. Je suis illico dépêché sur les lieux…

Vous  êtes au sein de la BTG de Mora et qu’est-ce qui se passe ?

 Après les civilités d’usage, j’ai posé le problème au gendarme retrouvé à l’accueil. Non seulement  le choix de ses mots m’a semblé  peu approprié, mais en plus il semblait trop s’agiter au fur et à mesure que notre échange avancait.

     « Choix des mots peu approprié », quels mots et par rapport à quoi ?

         Des expressions ordurières dont la décence m’interdit de prononcer aux risques de salir ce corps de métier que je respecte. Retenez néanmoins que son vocabulaire assez méprisant, ses questions du genre « vous avez fait comment pour savoir que celui-là est gardé ici ? » et bien d’autres écarts n’honoraient pas ma mission….

      Comment s’appelle-t-il ce gendarme et que devrait-on retenir de la suite ?

       Aucune idée du nom, mais je retiens qu’il est Maréchal-des-logis, de teint clair ou mieux un peu brun, grand de taille… De la suite, l’on doit retenir que face à mes vains efforts  de le persuader de l’importance de ma descente , il s’est mis à me rouer des coups de bras et de pieds, avant de me projeter sur la véranda en criant «  Ne mettez plus jamais vos pieds ici »

     Bilan ?

    De petites douleurs que je minimise:

http://psydh.com