Des militaires torturent impunément, certains gendarmes perquisitionnent des domiciles privés sans l’aval du Procureur, d’autres se constituent Commissaires priseurs, un autre encore soupçonné d’être « tapeur dans le dos », etc. Un Promoteur des Droits de l’Homme échappe à un supplice au sein de la Brigade T. de Gendarmerie de Mora …..et  en présence du Chef de l’Unité….

M. ALHADJI IBRAHIM  accuse  

MÉPRIS ET PERMIS :

Véritables semences de l’Extrémisme violent

        Qu’attend-on d’un policier, gendarme, militaire dès le premier contact ? Quels sont  les signes que nos frères et amis en uniforme, ces gens d’armes exhibent plus en public ?  Huit personnes sur dix, prises séparément nous ont pratiquement dit la même chose : « Ces hommes en tenue  en grande majorité ont pour premier reflexe celui de mépriser plus ou moins ouvertement des civils ». C’est connu de tous. L’homme en uniforme a la conviction en public, qu’il est le plus fort, le plus beau, le plus élégant, le plus influent, etc. D’ailleurs, comment aurait-il pu être autrement dans une société où toute autorité contrariée, n’a pour seule riposte que celle de vous promettre soit une arrestation, soit un embastillement ? Et puisque pour parvenir à un emprisonnement, la collaboration de la Force Publique s’impose inéluctablement, on peut  donc comprendre qu’en dehors de la chaussée où Gendarmes et Policiers règnent en Seigneurs, l’administration postcoloniale en place a encore énormément besoin de leur service pour imposer (violences et tortures) silence et encadrer notre très jeune démocratie avancée. Et du coup les élèves que nous sommes n’ont rien à faire autre que de nous taire. Silence devient science puisqu’au contraire, si mort survient au moment où ils vous corrigent, rien de grave ne leur arriverait nonobstant le folklore d’enquêtes qui sera mis en place pour contenir et canaliser l’émotion de la doxa. Nous sommes donc des jouets dans les mains de ces démiurges prêts à tout moment à influencer le cours de notre existence : 

  • Un Adjudant-chef Major, Commandant de la BTG de Mora en son temps, s’invite au domicile d’un Commerçant (qu’il a préalablement placé en garde-à-vue depuis le 1er Avril précédent)  le dimanche 04 Avril 2019. Sous le prétexte d’une perquisition, le brillant OPJ à l’insu du Procureur de la République emporte des biens qui s’élèvent à près de sept-cent mille francs. Il est resté impuni et à bénéficié d’une promotion après ce forfait dénoncé par nos soins auprès du Procureur de la République de céans et notamment du Secrétaire d’État à la Défense. Que lui a-t-on fait d’ailleurs après notre lointaine dénonciation des cinq jours de séances de tortures infligées au jeune Abdoulaziz  du 28 juin au 02 Juillet 2017, régulièrement battu à la machette et dans les cellules de la même BTG et qui a eu la vie sauve grâce à la diligence du Médecin Moussa, directeur d’une clinique de la place qui l’accueille mourant ?
  • Un Adjudant-Chef de la même Unité (aujourd’hui indexé dans une autre affaire), armé de son Pistolet Automatique, se présente devant l’Église du Plein Évangile de Mora-Massif, en tenue treillis, le dimanche 06 Octobre 2019, autour de 09h22. Il a pour mission disait-il sur ordre du Procureur de la République, d’emmener le Pasteur et une de ses fidèles, accusée de « transhumance religieuse » entre l’Islam de ses origines et le Christianisme de son choix. Dans un État laïc et par un OPJ diplômé et major de sa promotion, il y a bien lieu de se demander ce qui ne va pas. Changer de Confession religieuse est-il un délit ? Notre large dénonciation est restée sans effets

              Lorsqu’aujourd’hui un autre Gendarme décide de s’introduire au domicile d’un responsable, en son absence, avec la complicité de son épouse et emporte comme biens : Un écran plasma, un décodeur, un pantalon contenant de l’argent, etc. et se plaît à accompagner celle-ci dans tous ses mouvements, l’on se demande dans cette mouvance d’impunité généralisée, ce qu’il y a lieu de faire ? A qui devrait-on confier désormais notre sécurité dès lors que des brillantissimes OPJ diplômés ne sont autres pour ces populations qu’ils sont censés protéger, que de vrais et réels  terroristes ?  Le « mépris » qui ne signifie pas « permis »,  bien qu’étant  son anagramme est quasi officialisé.. Chaque détenteur du pouvoir de l’État en fait à sa tête ce qui ouvre inéluctablement la voie des lendemains incertains.

ENTRETIEN

Mouvements entre le Tribunal et la Compagnie de gendarmerie, altercations avec des pandores à la Brigade Territoriale de Gendarmerie, qu’est-ce qui ne va vraiment pas ?

Trop c’en est de trop…. Il n’existe aucun lien hiérarchique entre un gendarme et un civil. L’un n’est donc pas le Chef de l’autre. Chacun dans ce rapport a son rôle à jouer et le respect se veut mutuel. Je vis une crise de ménage avec mon épouse. Cela se gère dans notre lit et reste une question privée. Chacun vit son expérience chez lui. Mais d’où vient-il que, un gendarme se permette de violer mon intimité, de se comporter comme un voleur, au point de se constituer Avocat de mon épouse ?

Qui est ce gendarme ?

Je tais le nom par respect de son ménage. Il porte néanmoins le grade de Maréchal-des-Logis Chef (MLC). Cette affaire est connue du Commandant de Compagnie de Gendarmerie (COCOM) et du  Président de Tribunal (PT).

Comment prouvez-vous qu’il ait violé votre intimité ?

Il débarque chez moi en mon absence et pose des actes à mon insu. On ne se connaît pas. Qu’y cherchait-il ?

Vous semblez le confondre à un voleur ?

Du moment où, sans mandat de perquisition il a réalisé le challenge de fouiller ma maison au point d’emporter un Écran plasma, un Décodeur, un Téléphone portable, un pantalon contenant de l’argent.

Est-il sur ces faits suffisant de le considérer comme  l’Avocat de votre épouse ?

Dans le cadre de cette crise de ménage qui fragile mon foyer, j’ai saisi verbalement le PT (Président de Tribunal) à qui j’ai demandé un arbitrage. Du coup mon épouse et son père sont convoqués. Mais curieusement, c’est un gendarme qui aurait été aperçu quelques instants plus tôt au poste de contrôle ( situé non loin du CES de Mora-Massif) qui se présente aux côtés de mon épouse. Il vient défendre la cause de ma femme. Que voulez-vous que j’en dise ?  Pourquoi ce rapprochement ? Pourquoi cette complicité ?

A quoi pensez-vous lorsque vous mettez en relief l’apparente complicité qui existerait entre le pandore et votre épouse ?

Comment a-t-il fait pour trouver et emporter mon pantalon ? Que fait le pantalon d’un homme dans les mains d’un autre homme qui n’est ni son domestique, ni son tailleur, si ce n’est un « tapeur de dos », je m’interroge ?

Et la suite de l’affaire?

Il a failli me bousculer. En effet,  j’ai parlé au Commandant de  Brigade (CB) de ce que l’un de ses adjoints m’a fait. Nous sommes au sein de cette Unité, j’ignore à ce moment-là le nom et le grade de mon présumé « tapeur du dos »,  lorsque celui-ci (CB) m’accompagne dans un bureau attenant. Soudain, je me retrouve en face de lui et d’un Adjudant-chef (AC). A la question  du CB  de savoir qui des deux (AC et MLC) est celui que j’indexe, spontanément les deux furieux réagissent.  Je suis arrosé d’Injures et menaces de recevoir des coups de poings. L’AC est allé jusqu’à dire qu’il se fiche des Droits de l’Homme, oubliant qu’il traîne des casseroles pour lesquelles nous nous abstenons de dénoncer aux risques d’hypothéquer sa carrière. Le  CB est présent et n’en dit mot.

Deux gendarmes menacent en présence de leur Chef de vous tordre le cou, celui-ci reste inerte, et comment réagissez-vous plus tard ?

J’en ai parlé au nouveau Commandant de Compagnie, le Chef d’Escadron Mahamat. Qui immédiatement a demandé au MLC de lui apporter tous mes biens afin que je les récupère à son niveau. Ce que je ne trouve pas prudent de faire, avant qu’un expert ait prouvé que ces appareils sont encore en bon état.

http://psydh.com