Ou notre devoir de dénoncer le zèle obscurantiste et intégriste de certains chefs traditionnels locaux qui martyrisent depuis de lustres leurs administrés sous le regard sympathique et très affable des détenteurs locaux de l’autorité de l’Etat….

BABA ABBA FILS D’ABBA BABA (VOIR PHOTO CI-DESSOUS) INJUSTEMENT POURSUIVI PAR LA BRIGADE T. DE GENDARMERIE DE KOLOFATA, ET POUR CAUSES :

           Il est accusé par M. Brahim Sami DJIDDOUM, Chef du village de DALARI de troubles de jouissance sur une parcelle de terrain qui lui revient. Depuis le 12 Juin dernier, il fait l’objet jusqu’à nos jours, des poursuites au niveau de la BTG de Kolofata. Le plaignant très rassurant brandit un PV de REGLEMENT DU LITIGE FONCIER, à lui favorable, qui l’oppose à ABBA BABA, père éponyme du jeune homme susnommé. Et du coup, l’enfant est interdit de cultiver dans ce champ sous peines de « violences », au moment où, la démarche entreprise par la BTG de Kolofata, affiche ouvertement son penchant pour le plaignant. Toutefois, nous restons convaincus, sous le prisme du bon sens que ce PV n’est pas l’émanation du Vrai. Si son fond (PV) est cousu de plusieurs incohérences, nous nous attarderons néanmoins ici à attaquer surtout sa forme dont l’incongruité saute vite à l’œil. La COMMISSION, génitrice du PV a tenu ses travaux le 1er Août 2017. Chronologiquement, les travaux de cette COMMISSION sont postérieurs aux cuisants échecs de M. Brahim Sami DJIDDOUM dans ses entreprises de déstabilisation de son adversaire M. ABBA BABA, père du jeune BABA ABBA. Cette COMMISSION s’inscrit comme étant le meilleur subterfuge du bénéficiaire à gagner cette partie d’emblée perdue. L’histoire est têtue, explorons-la :

Trois échecs cuisants de Brahim Sami DJIDDOUM : Le sous-préfet broie le noir, la Tribunal le réconcilie avec son adversaire, le Commissariat de Police le désavoue…

         Peu avant le 1er Aout 2017, Brahim Sami DJIDDOUM aurait fait comprendre au Sous-Préfet de KOLOFATA (prédécesseur de l’actuel en poste) que ABBA BABA est membre de BOKO HARAM et dispose d’une arme dans son domicile. Le Chef de Terre informé, organise en compagnie des militaires basés à Gansé, une descente musclée au domicile du concerné lequel très tôt est encerclé et fouillé au peigne fin. Non seulement ABBA BABA est absent, mais aucune trace de son appartenance à BOKO HARAM n’est visible. L’opération a échoué. Et les acteurs accusés d’avoir soustrait de cette maison huit (08) Pagnes et Cent mille francs. Informé plus tard de ce qui s’est passé chez lui, il saisira immédiatement le Commandant de Compagnie de Gendarmerie (COCOM) de Mora (encore en poste) pour exprimer sa déception. Le COCOM effectue alors une descente sur les lieux et constate les faits. Une enquête est ouverte dans ses services et l’affaire transmise au Tribunal. Non seulement ABBA BABA est libre, mais le Tribunal plaide pour que l’affaire du vol de pagnes et d’argent soit oubliée. Le concerné au nom de la paix s’incline. Plus tard, Brahim Sami DJIDDOUM déçu par l’issue de l’affaire au Tribunal, charge à nouveau et porte plainte contre ABBA BABA cette fois-ci au niveau du Commissariat de Sécurité Publique de Mora.  ABBA BABA est arrêté, placé en garde-à-vue avant d’être libéré faute de preuves contre lui. Epuisé par tous ces ennuis, il (ABBA BABA) décide de quitter DALARI pour d’autres horizons plus ensoleillés. Sa famille reste en place et continue d’exploiter les champs. Satisfait d’avoir poussé son adversaire ABBA BABA hors du « ring », Brahim Sami DJIDDOUM reprend les hostilités en brandissant cette fois-ci un PV de REGLEMENT DE LITIGE. Surpris de constater jusqu’à quel point la machine administrative le soutient sous le prétexte qu’il détient des « papiers » fut-il un « PV » taillé sur mesure, nous nous demandons si de nos jours, déclarer (sans valoriser) avoir le BEPC par exemple, suffit pour conclure que l’impétrant a bel et bien été en classe de 3è…dans une société où les faux documents ont par moments valeur de pièces crédibles. Y croire serait refuser de grandir. Valider cette forme d’imposture serait semblable à s’être fait menotter et voler l’intelligence. Et pourtant le cas de figure nous force à nous demander si……

Brahim Sami DJIDDOUM ne serait-il pas un MANIPULATEUR à isoler ?

Pourquoi l’apparition du PV survient-elle après les ennuis judiciaires improductifs engagés contre ABBA BABA, puisque la finalité était de le réduire au silence et exploiter la terre convoitée ?
Pourquoi avoir préféré au début des hostilités, la diffamation d’ABBA BABA comme moyens subtils de conquête de terrain, au lieu des arguments développés plus tard pour « convaincre » la COMMISSION DE REGLEMENT DE LITIGE ?
Pourquoi c’est le Sous-Préfet actuel qui a présidé cette COMMISSION alors que son prédécesseur témoin des ennuis d’ABBA BABA, n’a jamais su que ce problème foncier existait ?
Et si l’on demandait au prédécesseur du Sous-Préfet actuel de s’expliquer sur les mobiles de la perquisition (en violation de la loi) du domicile d’ABBA BABA, assortie du vol de 08 pagnes et la somme de cent mille francs ?
Comment expliquer l’incohérence de ce PV lequel en plus est inutilement très long (vain souci de convaincre) ?
Et puisque la Justice divine est immuable et inexorable, comment interpréter le fait que c’est plutôt chez Brahim Sami DJIDDOUM YAYA (et non chez ABBA BABA) que Dieu révèle les vrais collaborateurs de BOKO HARAM, puisque YAYA son fils a été une fois arrêté et son cadet ATIKOU abattu par le BIR, suite à leur connexion supposée et/ou avérée avec BOKO HARAM ?
Et de là, si les vers de Victor Hugo qui du lointain nous rappellent que « quand je parle de toi, je parle de moi Oh insensé qui pense que je ne suis pas toi (…) » pouvaient s’appliquer à DALARI, serait-on loin de déduire que tels fils tel père, Brahim Sami DJIDDOUM  serait un terroriste non démasqué de BOKO HARAM ?

Le devoir de protéger le jeune BABA ABBA

Au vue de ce qui précède, le jeune Baba Abba devrait être réintégré dans ce champs litigieux, sa sécurité garantie et sa Carte Nationale d’Identité confisquée depuis bientôt un mois par la BTG de Kolofata, restituée. Ne pas le faire, confirmerait davantage la volonté inouïe des autorités locales à protéger les intérêts égoïstes de certains chefs traditionnels roublards et matois au grand dam du salut des masses sans voix et sur une voie minée. Et ce qui suit confirme nos frissons devant le spectacle macabre que nous offre au quotidien les tenants locaux des pouvoirs publics. Nous les connaissons prompts à embastiller des victimes, propres à protéger des bourreaux.

POURQUOI DONC LE SILENCE SEPULCRAL DES AUTORITES LOCALES LORSQUE NOUS DENONCIONS :

LE 12 FEVRIER 2020 

« WAZIRI DAMZAM. Ex- Enseignant-auxiliaire recruté au sein de l’Ecole Publique de MAKOULBE, Canton de BALDAMA, arrondissement de Mora, département du Mayo-Sava est arrêté et placé en garde-à-vue dans les cellules de la BTG de Mora. Motifs : Violences, coups et blessures, destruction et confiscation du matériel de l’Ecole, Troubles et insécurité dans l’enceinte de l’Ecole (qui causent une année blanche 2018-2019 à 240 élèves de cette Ecole), Son mentor, Sa Majesté ZOULGO KOLA, Chef de Canton de BALDAMA se présente à la BTG et obtient sa libération sous le regard impuissant de ses victimes. Après la Gendarmerie, c’est le Parquet qui est saisi. Bonnet Blanc, blanc bonnet. Le Substitut n° 5 qui est chargé de piloter le dossier opte pour un arrangement à l’amiable sans le consentement de la victime et fait fi du préjudice subi. Ainsi prend fin l’épisode. » ?

Le 24 Mai 2018

« Mlle H. PAULINE, 14 ans, candidate à l’Examen C.E.P session de juin 2018 nous préoccupe. Elle est issue de l’ethnie OULDEME (Mayo-Sava) et de confession chrétienne de l’UEEC (Union des Eglises Evangéliques du Cameroun). Son père se nomme Jean H. et sa mère F., tous domiciliés au quartier G. (sultanat de Mora). H. PAULINE se retrouve contre sa volonté, depuis le 16 Mai 2018, la cinquième épouse de Sa Majesté J., Chef du quartier G. Une fois de plus, nous réagissons. Les Affaires Sociales et Magistrats de Mora sont informés de cette forfaiture. Mais à ce jour, c’est un silence cadavérique qui plane. Pauline H. est et demeure dans les serres de son époux-fort. » ?

LE 03 JUILLET 2018 

« M. MEGEME VITALA, né vers 1987 à MALMOURY, Arrondissement de Kolofata, département du Mayo-Sava est placé en détention provisoire au sein de la Prison Principale de Mora. Et pour causes ? Il est accusé par M. ALKALI GUIDADAG, son cousin et Chef de quartier d’avoir par des actes de violences, courant Juin 2017, perturbé la paix publique, détruit sa plantation de mil, menacé à l’arme blanche ses employés sur une aire qu’il occupe paisiblement, etc. Après une procédure entachée d’irrégularités (dénoncées en son temps par nos soins), il est condamné à neuf mois de prison. Sorti des geôles, il contre-attaque en portant plainte à son tour contre son bourreau d’hier. Il démontre dans sa plainte que la terre querellée est bel et bien un héritage à lui légué par son père et non un bien de M. ALKALI GUIDADAG, son cousin et Chef de quartier. La BTG de Kolofata saisie n’a jamais ouvert l’enquête depuis plus d’un an, pendant ce temps il fait l’objet de pression du Président de Tribunal qui menace verbalement de le renvoyer en prison au cas où il n’aurait pas réparé le préjudice subi par le plaignant d’hier (M. ALKALI GUIDADAG). » ?

DEPUIS 2014 

« Le Chef du groupement de Kourgui, M. OUMATE brille par des actes (toujours dénoncés auprès des autorités administratives et Judiciaires) qui oscillent entre des Tentatives d’assassinat armé de son Pistolet Automatique, Violences sur patriarches/matriarches, Injures publiques, menaces ; Troubles de jouissance,  confiscations et revente des terrains, destructions des biens, gardes-à-vue de ses administrés dans ses cellules, Récurrentes Violations du protocole, Détournement des denrées alimentaires destinées aux déplacés et des dons destinés aux Comités de Vigilance, etc. mais est resté impuni sous le regard de ses victimes dont l’effectif croît du jour au lendemain. » ?

COMMENT SE TAIRE LORSQU’ON SAIT QUE

Le MERCREDI 22 JUILLET 2020, autour de 13h, en plein marché de BALDAMA (arrondissement de Mora), M. WAZIRI DAMZAM, un récidiviste (dénoncé par nos soins le 12 Février dernier, voir Page 5) toujours sous la protection de son mentor, Sa Majesté ZOULGO KOLA, Chef de Canton de BALDAMA, a publiquement et devant témoins entre-autres : porter des coups violents sur LADO MASSAYOK le boucher, confisqué le stock de viande que ce dernier vendait, soustrait des poches de ce dernier la somme de cinq mille francs, avant de le livrer tel un malfrat au poste de détachement Militaire du 42è  BIM de Malika et ce en présence apprend-on de l’Adjudant d’Infanterie KAMBA ?

Comment ne pas regretter que son mentor (Sa Majesté ZOULGO KOLA, Chef de Canton de BALDAMA) informé de la bavure de ce Mercredi-là, ait déclaré devant JEAN TABZAWAÏ et NABBA TOUGZAÏ, sous un ton assez moqueur : « Vous perdez votre temps (…) Même si WAZIRI DAMZAM venait à tuer, rien ne lui arriverait tant que je serai là (…) Vous l’avez fait arrêter au niveau de la gendarmerie ( BTG Mora), je suis allé le retirer. Qu’est-ce qui lui est arrivé ? J’ai des relations au sommet de la République (…) Je ne suis pas n’importe qui… » ?

http://psydh.com