Képi des Sous-Officiers de Gendarmerie Nationale
Il est Adjudant-Chef Major de grade, Commandant d’une des Brigades Territoriale (CBT) de Gendarmerie du Mayo-Sava. Depuis hier il se trouve être l’homme le plus humble de la planète. Justement parce que ses vieilles casseroles le rattrapent et c’est la panique qui l’étreint. Ses allées et retour entre sa niche et le Parquet d’Instance du Mayo-Sava dévoilent derrière sa mine patibulaire, la preuve de ce qu’il est en train de perdre le Nord. Même les allan mimbou, ou plutôt ces marabouts locaux habitués à « dissoudre » des dossiers de justice, auront de la peine à s’investir dans cette aventure. Ce gendarme doit répondre de ses actes. Dame nature a marre de ses abus.
En effet, jeudi 11 Avril le CBT convoque et place en garde-à-vue un citoyen, noble commerçant de profession qui gagne dignement sa vie. Le motif est sibyllin et imprécis. Trois jours plus tard, c’est-à-dire le Dimanche suivant, le CBT sans mandat de perquisition du Procureur de la République, se rend au domicile dudit commerçant, en son absence puisqu’il est toujours en cellule et y procède à un pillage systématique. Il faut attendre Mercredi dernier, 17 Avril jour de sa remise en liberté pour faire le constat de ce que, ses biens élevés à près de sept-cent mille (700.000 F) de nos francs, ont été volés par le tout puissant et gênant CBT. Le procureur illico est saisi, son mentor qui nous a ouvertement promis la prison (pour avoir osé remettre en cause la manière de servir de ce même CBT-Cambrioleur) tarde à voler au secours de son protégé. Ce léger séisme l’aurait plongé dans un mutisme de lâche qui berce dans une couardise inédite, son regard devenu effaré et atterré. Une chose est vraie, cette affaire même étouffée au Parquet fera l’objet outre nos prochaines dénonciations en cours de préparation, d’une plus large diffusion afin que ces hommes formés pour protéger les masses, avec des salaires éléphantesques, cessent d’utiliser ce privilège pour assouvir leurs vils désirs. Vous nous avez déclaré la guerre Messieurs les gendarmes, notre débarquement est en cours !