gendarmes et policiers

Certains  Policiers et Gendarmes en service dans l’espace triangulaire (Logone et Chari – Mayo-Sava – Mayo-Tsanaga) font l’objet du rejet d’une grande partie de la population. «  Les postes de contrôles se sont accrus sur un réseau routier qui n’assure aucune sécurité des usagers », nous apprend une autorité traditionnelle de TOLKOMARI ( Mayo-Sava) très déçue qui soutient larmoyant « Il y a environ quatre mois, autour de 16h, les Boko Hara ont arrêté le jeune  Abba Haouza, à moins de 100m du poste de contrôle où se trouvaient les gendarmes du  GPIG (…) Abba criait au secours, mais aucun gendarme  n’a réagi jusqu’à ce qu’on retrouve le corps (…) Lorsque  B. ( Lieutenant d’Infanterie, ndlr) a entendu les coups de canon, il a rejoint les lieux (…) les  gendarmes lui ont dit qu’ils ne pouvaient risquer leurs vie (…) qu’ils ne sont pas là-bas pour cela »..  Soit-dit en passant  que le Lieutenant  B.  en service au 42è BIM de  Mora, commande le  P.C de l’Armée de Terre à MOZOGO (département du Mayo-Tsanaga) distant de 22km de TOLKOMARI.  Et cette expérience n’est pas unique en son genre. En effet, au lieu-dit  MALABRAHIM, sur l’axe MORA-KOZA, quatre personnes sont égorgées en Novembre dernier. Cela se passe autour de 3h de nuit. Les coups de feu des Boko Haram ont laissé imperturbables les éléments du  GPIG dont la base jouxte le lieu du crime d’environ  3KM. Là encore c’est le Lieutenant  B.  qui intervient, mais après que les terroristes aient eu le temps de s’échapper.

Ce qui précède est choquant et force à se demander l’importance de tous ces postes de contrôle dont la résultante est de choquer les masses et les dresser contre le gouvernement. Comment peut-on admettre que sur une distance de 45Km, l’on dénombre 12 postes de contrôle ? Que contrôle-t-on à un moment aussi crucial où, les populations de ce triangle  pansent leurs plaies, après une guerre qui n’a pas fini de parler d’elle. Éleveurs n’ont pas pu au cours de ces cinq dernières faire paître leurs bétails, les cultivateurs n’ont pu labourer leurs champs. Justement parce que chaque secteur est resté hanté par d’éventuelles attaques de Boko Haram. Les activités commerciales quant à elles, ont connu autant de perturbations qu’il est impossible de nommer  un seul acteur économique qui n’ait pas subi les affres de la crise. Nous sommes donc en phase de réveil d’activités. Cela exige encouragement et impose discipline à tous les niveaux. Le contraire serait synonyme de provocation et d’invite au soulèvement. C’est à ce titre que nous plaidons  pour la suppression de ces postes de pactoles que d’aucuns par pénuries de mots, continuent de qualifier de  poste de contrôles.

Lorsque des postes de pactole se confondent aux postes de contrôle….et engraissent certains policiers et gendarmes incapables de protéger les populations en danger de mort…

Poste

de

Pactoles

Position Corps

y affectés

Somme versée par les chauffeurs de voiture Somme versée par motocyclistes
1.        

 

Kourgui (Mora) vers Koza

 

Entrée

Policiers Kourgui 1000F 500F
Gendarmes- Compagnie 1000F 500F
Sortie (vers Koza) Policiers Kourgui 1000F 500F
2.        

Wida

Policiers de kerawa 1000F 500F
Gendarmes de Kolofata 1000F 500F
3.       Tolkomary

 

 

Entrée GPIG 1000F 1000F
Sortie GPIG 1000F 1000F
4.       Malabrahim Policiers Kerawa 1000F 1000F
Policiers Gréa 1000F 1000F
5.       Mozogo Gendarme Mozogo 1000F 1000F
6.       Koza Entrée Gendarmes Koza 1000F 1000F
Policiers Koza 1000F 1000F

NB :  Un Chauffeur de Car qui part de

  • Mora-Ville pour Koza remet aux gendarmes et policiers la somme de 12.000F ;
  • Mora-Tolkomary débourse la somme de 7.000F ;
  • Mora- Mawa débourse la somme de 000F.

M-K

 

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