
Dépouille mortelle d’Augustin MOUTCHINA, quelques minutes après avoir rendu l’âme…
Le Soldat de 2è classe DEKOUANA met fin il y a bientôt trois ans, aux jours du jeune Augustin MOUTCHINA. La famille porte plainte à la suite des enquêtes de la gendarmerie Nationale. Depuis lors, la famille attend l’issue de sa plainte lorsque contre toute attente, M. DEKOUANA le bourreau de l’autre s’est présenté sous des airs menaçants hier, 1er Janvier 2019 à BARMA quartier où il avait commis le crime …Et les masses bien surprises peinent à comprendre comment un criminel identifié, puisque arrêté par les gendarmes après son crime, soit libre et porteur d’une arme à feu, avec laquelle il a réussi malgré tout à créer la panique dans les rangs.
Le 04 avril 2016 autour de 22h, au lieudit BARMA à Mora, le jeune Augustin MOUTCHINA, 22 ans, élève encore sous le toit de ses parents reçoit une balle au niveau du bassin. Son bourreau ce soir-là est le soldat de 2è Classe DEKOUANA, en service au 42è BIM de Mora. Gravement blessé et baignant dans une mare de sang, il est transféré aux urgences de l’hôpital de district de Mora et rend l’âme à 02h 40 min. Comment arrive cet incident ? Difficile de répondre surtout qu’entre la victime et le bourreau, les rapports étaient très sympathiques. Les commentaires qui ont fusé de part et d’autre pour justifier les mobiles du crime, sont restés aussi fragiles les uns que les autres, aussi longtemps qu’un procès n’a jusqu’à lors pas permis de s’en faire une réelle idée.

Le CERTIFICAT DU GENRE DE MORT ( ci-dessus) dressé le 26 Avril de la même année précise qu’Augustin MOUTCHINA est décédé de suite de « ses blessures (traumatisme ouvert du bassin par arme à feu). » Entre-temps, les enquêtes conduites par la Brigade T. de Gendarmerie n’ont jamais eu de suite. « Depuis que mon fils a été abattu, nous sommes restés dans la vaine attente d’un procès qui n’a jamais eu lieu », précise l’oncle du défunt, surpris comme tous les habitants de BARMA de revoir hier le premier janvier, M. DEKOUANA, l’assassin d’Augustin MOUTCHINA. Des personnes interrogées soutiennent que ce militaire à travers ses gesticulations d’hier, avait apparemment besoin de verser à nouveau le sang « Il a fait rac rac rac avec l’arme, puis faisait comme s’il cherchait quelqu’un à tuer (…) C’est en ce moment-là qu’un autre militaire qui buvait à côté, nous dit de fuir (…) et nous avons tous pris la fuite (…) » nous apprend une heure environ après, Mlle Kady, une trentenaire.
Au-delà de l’angoisse et l’affolement qui ont précédé notre arrivée, il y a déjà l’étonnement que la vue de ce militaire a dû susciter dans bien d’esprits. « On nous avait dit que ce militaire-là était en prison après avoir tué Augustin (…) D’autres même nous ont dit qu’il était devenu fou et serait mort (…) » déplore très attristée Mme AÏSSATA TSAÏLALAO, mère du défunt Augustin MOUTCHINA qui peine à comprendre qu’un criminel sur qui pèse toutes les preuves du crime commis, soit libre et porteur d’une arme à feu.
M.K