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Joseph  DEBOK

Joseph DEBOK est un septuagénaire qui rumine depuis près d’une décennie, l’imposture subie de la part  de Sa Majesté ABBA Kola Brahim, Chef de KOURGUI de regrettée mémoire…Celui-ci, sous les vapeurs d’un pouvoir absolu et sur une aire parsemée de minorités ethniques, avait  arraché et vendu le terrain de l’autre, situé au lieudit KOTCHEREHE. Les pertes  enregistrées par la victime de cette « expédition punitive » s’élèveraient à des millions de nos francs. Toutes choses qui, pour lui, méritent d’être décriées afin d’exiger  réparations. L’ENTRETIEN ci-dessous reproduit qu’il nous accorde s’inscrit dans cette logique.

ENTRETIEN

CELLULE D’ECOUTE : Que peut-on retenir plus précisément de l’injustice que vous avez subie du feu Chef ABBA KOLA  BRAHIM ?

JOSEPH DEBOK : Je suis propriétaire depuis 1960 de plusieurs hectares de terrain à KOTCHEREHE (Arrondissement de Mora). C’est ainsi qu’un jour, il y a presque dix ans, je me suis retrouvé impuissant devant le chef, lorsqu’il avait décidé de vendre sans mon consentement, une grande partie de ce terrain à M. ADJAYE BOUBA.

Ce terrain était-il titré ?

NON

Comment pouvez-vous prouver que ce terrain vous a appartenu depuis 1960 ?

J’ai des témoins (voir copies CNI en PJ n° 1) tout autour de la parcelle querellée, en plus si vous vous basez sur le Titre Foncier pour régler des litiges, toutes les victimes comme moi au village perdront.  J’ai même des doutes que la Chefferie ait un titre foncier…En plus, je me trouve à cet endroit dans mon village, entouré par ma famille toutes générations confondues, contrairement à M. ADJAYE BOUBA qui est un peuhl, sans ascendant dans ce village, sans famille si ce n’est sa descendance  et qui ne saurait prétendre y avoir vécu avant moi.

Pourquoi n’avez-vous pas réagi avant ?

S’opposer à un chef à l’époque, n’était pas facile. Brandir la menace d’expulser l’acheteur de ce terrain, n’était pas conseillé  pour qui sait de quoi certains peuhls sont capables en termes de nuisance. J’avais opté pour le silence, en attendant réunir toutes les garanties de ma sécurité.

Du coup, nous constatons que vous n’êtes la première victime de ce Monarque. D’autres n’en parlent  même pas et préfèrent subir et se taire. S’agissant de votre cas, l’on voudrait bien savoir ce que vous attendez de nous ?

Ce terrain vendu portait en son sein, plusieurs puits qui servaient de réserve d’eau pour l’irrigation d’un verger de 131 arbres fruitiers… M. ADJAYE BOUBA en s’installant sur ce terrain, avait détruit presque tous ces arbres, non sans fermer les puits. Imaginez ce que 131 arbres fruitiers plantés en 1985 auraient produit en termes de bénéfice….Imaginez mes pertes en dix années. C’est énorme et je saurais me taire. C’est donc pour cela que je sollicite votre appui, afin que justice me soit rendue.

Comment prouvez-vous que ce terrain portait 131 arbres fruitiers il y a au moins dix ans ?

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Voici la quittance des pépinières, tout y clair (voir PJ n° 2). Je les avais achetées en novembre 1985 à Mokolo, soit plus de 21 ans avant que M. ADJAYE BOUBA ne détruise des arbres qu’ils étaient devenus.

A titre de réparation, quel est le montant que vous exigez ?

Il n’est pas décent de le dire ici. Je le ferai au cours des Enquêtes officielles.

Merci Monsieur DEBOK

 

Propos Recueillis le 27 Avril  2018

Par   LA  CELLULE D’ECOUTE

 

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