L’ENFER DU GROUPE ETHNIQUE TALA-GOZELE, CANTON DE MOSKOTA
( Extrait des archives de l’ODHRM – 2012)
Les terres en images ci-contre rappellent à tout visiteur en villégiature dans cette partie du pays, qu’à un certain moment de l’histoire du groupe ethnique TALA-GOZELE, et plus précisément en 2005, elles furent cédées à l’Etat pour « Utilité publique ». En d’autres termes, le droit de jouissance que ces populations eurent sur ces terres depuis des décennies, prenait fin dès lors que l’Etat avait manifesté son désir d’y aménager un pâturage. Mais curieusement, en lieu et place du projet de l’Etat, les populations de TALA-GOZELE sont surprises entre la fin de l’année dernière et le début de celle en cours, de voir des fils du groupe ethnique GLAVADA entrain d’exploiter ces espaces cédés à l’Etat. Toutes choses qui provoquent le courroux des TALA-GOZELE qui se disent abusés. Or en face, les GLAVADA se déclarent propriétaires pour les en avoir achetées.
La suite à travers le lien ci-dessous
La mauvaise gouvernance foncière et domaniale prend une empleure inquiétante dans notre pays où, les responsables en charge de la politique foncière et domaniale sont de conivance avec les autorités administratives et municipales, pour dépouiller les collectivités voutumières, de leurs droits sociaux, économiques et culturels, sous le fallacieux prétexte des expropriations pour causes d’utilités publisues.
À cet effet, toutes les organisations de défense des droits de la personne humaine, doivent se mobilier pour amener les détenteurs des pouvoirs politique et législatif a prendre des médures qui s’imposent contre cette mauvaise gouvernance qui risque provoquer des graves mouvements sociaux dans notre pays déjà fragilisé par la guère contre boko haram.
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Bonsoir M. Emmanuel NNANGA..
Le constat que vous faites est palpable. Il est vraiment urgent qu’une mobilisation soit faite dans ce sens. Les défis sécuritaires d’ailleurs en dépendront longtemps.
Merci de votre réaction…
Bien à vous !
Emmanuel MOMO
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L’injustice sociale est malheureusement devenue au Cameroun, un fléau sociale qui semble faire la satisfaction de nos gouvernants, vu le mutisme et par conséquent, l’indifférence qu’ils affichent suite aux souffrances des nombreuses victimes de cette calamité.
Tous les Camerounais de bonne volonté doivent se mobiliser contre ce pire ennemi de la paix et du développement durable parce que, notre postérité en dépend.
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Bonjour Monsieur NNANGA…
A dire vrai votre point de vue est celui auquel nous aspirons. Le
sens du combat que vous définissez est l’idéal. Mais comment y
parvenir, dès lors que nos nombreuses Organisations sœurs, n’en font
point leur préoccupation? Quelle est l’alternative dans le sens de
contourner l’obstacle qui semble planter tout effort?
Nous saluons votre démarche non sans maintenir notre interrogation.
Emmanuel MOMO
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