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QUI FUT LE COLONEL  NOAH ?

  • 15-10-1960: Naissance à Edoum (Sa’a), Lékié.
  • 27-9-1983: Elève Officier d’active (EMIA).
  • 01-4-1986: Aspirant.
  • 01-7-1986: Sous-Lieutenant.
  • 01-7-1988: Lieutenant.
  • 01-01-1994: Capitaine.
  • 01-7-2000: Chef de Bataillon.
  • 01-7-2007: Lieutenant-Colonel.
  • 09-6-2010: Commandant du Bataillon des transmissions.
  • 01-01-2012: Colonel.
  • 10-7-2015: Décès

                                                         PROBLÈME

Le 13 Octobre dernier, soit deux jours du 56è anniversaire de la naissance du Colonel, nous sommes informés par un proche parent du défunt de ce que, son épouse Mme NOAH REGINE et frère aîné M. EVAGA NGA[1] sont placés en garde- à-vue au Commissariat Central (C.C) n°1 de Yaoundé. Le motif est flagrant : Faux et usage de faux en écriture. La plaignante n’est autre Mme Noah Angèle, Maire d’Esse – AFANOLOUM, dans la MEFOU et AFAMBA qui se présente comme étant l’unique épouse de feu le Colonel Noah….C’est la confusion totale. Le Colonel fut-il un bigame ? Les deux épouses qui ne se connaissent même  pas sont-elles régulièrement mariées au Colonel ? Difficile de répondre avant les cinq jours de purgatoire qui leur sont infligés au sein des cellules infestes du CC n°1 de Yaoundé. Toutefois, l’exploitation des documents y afférents appuyés par l’entretien que chacun des deux nous accorde, lève progressivement le voile.

Au moment où nous publions l’entretien avec Mme NOAH Régine, il convient de souligner que celui de M. EVAGA  NGA a fait l’objet à notre niveau, d’une censure.  Acte qui ne dénature pas la qualité de l’entretien, mais dont le souci est surtout d’encadrer la crise et faciliter la tâche à l’appareil judiciaire. La justice a le devoir de gérer les profondeurs de cette crise qui n’augure pas des lendemains tranquilles. Des faits inédits, des révélations bouleversantes, des témoignages poignants et hypersensibles, sont au menu de cet échange dense et pathétique.  Vivement qu’un espace soit ouvert pour un face-à-face entre lui et Mme la Maire. Ceci  aura le mérite de décrypter tout le mystère qui entoure la maladie et  surtout les circonstances peu ordinaires de la mort du Colonel  NOAH.

[1] Chef de famille du Colonel

Mme  NOAH RÉGINE parle :

Régine NOAH 2

ENTRETIEN

Cinq jours dans une cellule, presqu’une semaine de calvaire, pour l’épouse d’un Colonel au Cameroun, n’est-ce pas très difficile de l’admettre ?

(Souriante) Difficile vous dites, mais pas impossible. Nul n’est au-dessus de la loi vous voyez. La vie nous sert à chaque instant de très bonnes occasions de nous affirmer, d’avancer, de progresser. Par moments il faut simplement relativiser ce genre d’expérience. J’y vois, une importante étape franchie dans ma vie.

C’est vrai ! Mais en marge de votre témérité, n’y-a-t-il pas lieu de relire les dessous de ce qui vous conduit dans le cachot du CC n°1 de Yaoundé ?

Je me souviens avoir été servie (mon beau-frère compris) d’une Convocation (Voir Annexe n° 1) par une dame qui se présente comme étant Mme Noah née MEYANGA Marie Angèle. Du contenu nous retenons notre devoir de déférer devant le Cc n°1 de la place. Y étant, nous avons appris qu’il nous est reproché par  Marie Angèle, le fait d’avoir produit et utilisé un faux acte de mariage…Dans un climat aussi tendu, comprenez notre étonnement. Nous y avons séjourné cinq jours depuis le 13 Octobre.

Comment allez-vous après cette dure expérience ?

Pas du tout bien. Mon équilibre psychique est au point mort. Je vis au fond de moi, un dysfonctionnement général qui nous vaut un Bilan de Santé (Annexe n° 2). Pendant ce temps, le Chef de famille et autres proches du colonel reçoivent des menaces ouvertes par téléphone et aux bons soins des gens qui ne se voilent pas le visage. C’est vous dire que l’après NOAH est parsemé d’ennuis, de séismes psychologiques de hautes amplitudes, avec probablement des risques à tous les niveaux. Nous sommes exposés à tout. Suivez mon regard !….

De qui vous viennent ces menaces et quelle en est la teneur ?

Je m’abstiens d’en commenter. Le Chef de famille pourrait mieux en parler avec heureusement des preuves palpables et même irréfutables. Lorsqu’on individu incapable de convaincre exploite ses relations et autres accointances politiques pour selon ses propres dires « combattre les ministres et directeurs » non sans  nuire aux autres, je crois que c’est inacceptable dans État de droit. Nos jours  ne sont pas sécurisés. Il faudrait bien que l’opinion le sache.

Revenons aux circonstances de votre garde-à-vue…Sur quoi reposent les arguments de Marie-Angèle et comment prouviez-vous le contraire ?

Marie-Angèle comme épouse du Colonel Noah, je ne l’ai jamais connue. En plus je n’ai pas besoin de prouver autrement que de brandir mon Acte de mariage (Annexe n°3) qui signale que Symplice Noah Ngah fut bel et bien mon époux peu avant le XXIè siècle. Qui d’elle et/ou moi est/sont l(es)’épouse(s) du Colonel Noah ? Il appartient avant tout au Ministère de la Défense de se prononcer.. J’en formule un vœu !

Depuis quand êtes-vous l’épouse officielle du Colonel NOAH ?

Sur autorisation écrite de S.E.M Edouard AKAME NFOUMOU, Ministre de la Défense à l’époque, le Capitaine NOAH d’alors et moi célébrions notre mariage le 16-5-1995 au Centre d’Etat-Civil de TENYE, Arrondissement de MINTA, département de la HAUTE-SANAGA. Le régime est précis : Monogamie et biens communs. Il convient de souligner à ce niveau que seul le MINDEF, employeur de mon époux, a qualité d’infirmer ou de confirmer ce que je dis. A ce stade de la procédure, un Commissaire de Police n’en est pas assez outillé. Se lancer à des conclusions hâtives ne peut produire que des issues fâcheuses. Que ceux qui s’agitent en face produisent  l’Autorisation de mariage de leur filleule. Et puisqu’ils ont réussi dans leur entreprise à « pondre » toutes sortes de balivernes,  alors qu’ils en apportent des preuves. Aussi vais-je juste rappeler pour leur gouverne afin qu’ils aillent vérifier, pour constater que mon enquête de moralité a eu lieu à la Brigade Territoriale de Gendarmerie de Bamendjou, département des Hauts-Plateaux, région de l’Ouest….

N’est-il pas assez suffisant de conclure, sous le prisme de vos arguments et de ceux de Marie-Angèle qui  visiblement  vous empêche de tourner en rond, que votre époux fut bigame ?

Tout est possible. Mais comment conclure sans l’avoir prouvé ? Aurait-il fallu que nous passions autant de jours en cellule, sur des bases de présomptions de faux ? Ignorer l’existence d’un Centre d’État Civil, suffit-il de conclure qu’il n’en existe pas ? Et si le Colonel fut bigame, mon beau-frère et moi devrions-nous en payer le prix ? Je continue de penser que seul le MINDEF détient le code de cette alchimie.

Au cours de nos investigations, des langues autour de cette crise nous ont appris que c’est Marie-Angèle l’épouse du Colonel Noah. C’est elle qui a peiné au chevet du Colonel malade tant à Paris qu’à son retour de son évacuation sanitaire…C’est elle qui était au deuil, là où vous avez brillé par votre absence criarde…. Ces sources-là vous présentent comme étant une opportuniste, venue sucer le nectar de l’héritage…Qu’en dites-vous ?

(Sereine, puis sourire) Ces sources-là ont toutes les raisons de tirer leur conclusion au vue des événements vécus. Je ne leur en serai jamais acariâtre. C’est néanmoins une vue partielle de la réalité. Je n’ai pas besoin pour si peu d’étaler ce que je sais des rapports cordiaux d’avec mon défunt époux. Avoir brillé aux crépuscules manipulés de la vie d’un copain est certes événementiel. Mais que reste-t-il de la crème sentimentale qui a facilité et longtemps maintenu l’osmose entre deux âmes sœurs dont je suis présentement l’unique incarnation, l’autre, le colonel ayant disparu ? Ne cédons quand même pas à l’hypnose de la galerie. La réussite des obsèques de Noah a plus dépendu de sa grande aura qu’au folklore d’une partenaire en quête de célébrité.  Je me permettrai néanmoins d’apporter quelques précisions : Mon absence aux obsèques du Colonel n’a rien d’anodin. Au départ de ce qu’on considère comme telle, il y a son affectation à Garoua. Il quitte Yaoundé et me laisse avec les enfants. Entre 2000-2005, il finance mes études spécialisées en Médecine Chinoise. Cette formation se déroule tour à tour à Nice (France) et Pékin (Chine). Après ce parcours exceptionnel puisque sanctionné par une brillante distinction, je suis aussitôt recrutée par une ONG sino-américaine. Celle-ci est basée à Libreville. Le salaire est faramineux et le Chef de Bataillon (il n’est pas encore colonel) me conseille de ne pas laisser cette opportunité filer aux bouts des doigts. Je m’installe donc au Gabon, tout en gardant les contacts avec lui. Ce serait impudique qu’on me demande comment nous nous rencontrions. Mais sachez que tout se passait d’autant plus bien entre nous, qu’il ne serait pas exagéré de dire que nous avions scellé une alliance sigma sous des cieux toujours ensoleillés.

Comment expliquez-vous donc votre absence aux obsèques d’un partenaire avec qui, les rapports sont restés apparemment immaculés ?

Il tombe malade en Mai 2015, est évacué en France le 18. Il retourne au Cameroun et décède le 10 Juillet de la même année. Voilà trois mois et quelques jours que nos contacts sont coupés. J’avoue face à ma conscience que je le croyais au front contre Boko haram, pour autant qu’il fût un officier brave et téméraire face aux situations périlleuses. Les souvenirs de Bakassi m’en convainquent à plus d’un titre. Pourquoi pas le dire ? C’est le moins que je pouvais imaginer, faute de renseignements supplémentaires. Et d’ailleurs certains de ses frères et même des membres de ma famille, reconnaissent que même habitant le Cameroun, ils ne pouvaient plus le joindre. Et pourquoi ? Une main assez « intelligente », je l’ai constatée plus tard,  avait expressément limité ses communications. Suivez mon regard !

Pourquoi n’avoir pas joint ses frères et comment êtes-vous informée de son décès ?

De part et d’autre, ses frères et moi n’avons toujours pas eu des numéros stables…De la France au Gabon en passant par la Chine, tout n’a pas été stable.  Ce qui explique que, dans l’après-midi de sa vie, il était le seul dans cette arène-là, à avoir mon contact. Et ses contacts téléphoniques tout au long de cette période-là, n’étaient pas accessibles à ses frères.  C’est d’ailleurs ce qui explique que la nouvelle de sa mort me parvient trois semaines après et cela par ma sœur cadette qui habite la France. En fait, celle-ci m’apprend que c’est du Cameroun qu’un haut gradé de l’Armée, ami de famille, l’a appelée pour lui signifier le décès du Colonel.

Malgré tout, c’est Marie-Angèle qui reçoit les honneurs funèbres, avec tout ce que cela comporte comme « privilèges » … Sera-ce facile pour vous d’effacer ces images-là ?

Peu importe la litanie des « privilèges » qu’elle a reçue. Tant mieux si cela s’inscrivait dans la logique de ses micmacs. Je ne suis pas friande des honneurs… encore moins suis-je intéressée à un quelconque héritage. Je suis déjà l’héritage de Noah….Je n’ai pas faim rassurez-en vous. Je gagne décemment ma vie. Mon revenu est assez modeste pour m’interdire d’héberger  des germes de l’envie…Mais comprenez que je dois ce que je suis devenue aux sacrifices de cet homme. Il fut mon époux, mon mentor et tout ce que je fais aujourd’hui participe de ma volonté d’accomplir ses rêves. L’avenir de ses enfants est un défi. La santé de sa maman me préoccupe. L’harmonie dans sa famille devient pour moi un autre gage de réussite. Il faut s’y mettre contre vents et marées. Et revenant à mon absence aux obsèques, je pense au regard du scénario que je vis aujourd’hui que Seul Dieu sait trop pourquoi il n’a pas fallu que je participasse à cet évènement. Pour le moment je suis là et communie en permanence avec toute sa famille sans aucune perturbation. Toute autre interprétation farfelue de cette absence n’engage que son auteur…

Avant votre garde-à-vue, quelles sont les démarches engagées dans le sens d’« Accomplir les rêves » du colonel ?

Le Général de Division Hector TCHEUMO, Commandant de la 1ère Région Militaire Interarmées m’a reçue en sa qualité de Chef hiérarchique direct de mon époux. Après cette étape, ce fut le Conseil de famille (Voir PV en Annexe N°4) qui se tint, suivi du jugement d’hérédité qui eut pour conséquence, la délivrance d’une Grosse (Annexe n°5) . Toutes ces étapes sont franchies en grande partie en 2015.

Nous comprenons que Marie-Angèle n’ait pas fait opposition tout au long de votre parcours…Mais comment arrive l’incident du 13 Octobre 2016 ?

Le Chef de famille est informé par une source judiciaire et proche de la famille de ce que Marie-Angèle comparait le 16 juin 2016 dans le Cadre du jugement d’hérédité pour la dévolution successorale du Colonel NOAH. C’est ainsi que lui- même, la fille aînée du Colonel, mon avocat et moi faisions irruption à la salle d’audience, pour faire opposition. Oui, il fallait le faire, puisque cette affaire était déjà classée. Eberluée par ce court-circuit, elle est allée engager l’action pénale qui nous vaut le garde-à-vue arbitraire…

Pensez-vous  qu’elle  ait  comme  vous,  rencontré  le  Général  de  Division TCHEUMO ?

Je  n’en sais  rien et n’en suis point préoccupée.  Je  retiens  du  bref échange empreint de  sympathie et  de compassion, qu’il (le Général) m’avait demandé de lui présenter mon acte de mariage. Ce fut fait. Et répondant à un rendez-vous accompagné de mon avocat, il déclara sans le moindre commentaire je le cite : « Comme elle refuse de comprendre, elle le fera quand le problème sera en Justice ». De qui parlait-il ? Il n’en a donné aucun éclairage. Toutefois, je pense qu’il s’agissait bien d’elle.

Vous avez parle  de Conseil de famille ? L’exploitation du Procès-Verbal (voir annexe n° 4) permet de constater  l’absence de Marie-Angèle à cette assise. Pourquoi cela ?

Le conseil de famille s’est tenu chez le Chef de famille à  Ngousso. Pourquoi son absence ? J’avais appris du Chef de Famille qu’elle y était conviée, mais avait rejeté l’Invitation. Paul MELANGA NGA, le cadet direct du Colonel nous a fait comprendre qu’elle lui avait exprimé son refus, par des injures et lui aurait dit à peu   près ceci : « Je ne vois personne dans votre famille, avec qui je peux m’asseoir », avant de conclure en Ewondo « bissouklou », traduction phonétique de « vaut rien ».

Sur quelle base juridique selon vous reposait son action en justice « court-circuitée » le 16 Juin dernier, dès lors qu’elle n’a pu prendre part au Conseil de famille qui se veut être indispensable dans la procédure ?

Aucune base et d’ailleurs vous en donnez vous-même l’une des  raisons.

« Votre Acte de Mariage est faux », vous a-t-on dit au niveau du commissariat de Police. Quels sont les arguments des Policiers ?

Mme Ngo NYEMEK SING, Officier de Police Principal est celle qui me l’a dite, arguant qu’aux dires du Patron de l’Unité, le Centre d’Etat civil de TENYE, lieu de célébration de mon mariage, n’existe nulle part sur la Carte du Cameroun. Vous comprenez donc qu’Il a suffi de l’ignorance de l’existence de ce Centre d’Etat-Civil pour que mon beau-frère et moi soyons qualifiés de faussaires avec à la clef cinq jours de privation de liberté…

Est-ce faux ?

(Sourire puis silence) Voilà une piste d’investigation qu’il convient d’explorer. Les déclarations d’un Commissaire de Police à ma connaissance ne valent pas une décision de Justice. Allez-y vérifier !

Comment avez-vous été traitée durant votre séjour dans les cellules ?

D’abord des injures nourries de Marie-Angèle en présence de Madame le Commissaire et Chef d’Unité, mon avocat et   le Chef de famille. Entre autres vomissures à moi pulvérisées, je retiens « pauvre femme, malheureuse, voleuse d’héritage (….) Je vous envoie en prison à tout prix (…) ».  La protestation musclée de mon avocat, lui vaut expulsion du bureau du Chef de l’Unité, suivie immédiatement de notre mise en garde-à-vue. Cinq jours étalée[1] sur une natte sale, dans une cellule puante, pleine de parasites qui me marchaient dessus, difficulté de m’abreuver en eau, difficultés de faire ma toilette….Un vrai enfer bercé par des gens que je crois humains !

Votre mot de fin ?

Mot de fin ? Difficile d’en donner. Puisque l’affaire ne fait que commencer. Je suis souffrante depuis ma sortie des cellules et souhaite qu’une enquête ouverte à cet effet, serve de cadre de gestion de la profonde crise qui mine  la famille NOAH

NOTRE  LECTURE PONCTUÉE D’INTERROGATIONS

Il est évident  à la lecture de ce qui précède que feu le Colonel  NOAH  NGAH ait eu des accointances avec ces deux dames. Cependant, la crise ouverte qui naît autour de la mémoire de ce vaillant officier laisse perplexe. Qui des deux dames a raison ? Et l’épreuve de force qui sous-tend la mise en garde-à-vue du Chef de Famille (frère aîné du colonel) et l’une des épouses valait-elle la peine ? La filiation conjugale a-t-elle besoin de force, de l’influence, d’intrigues, etc. pour  s’affirmer ? Nous avons entendu parler des archives familiales emportées du domicile du colonel, de huit mois de salaire du colonel injustement perçu après sa mort, des histoires qui s’apparentent à la magie noire, d’un Commissaire de police ami de la famille et d’autres personnes étrangères à la même famille qui ont contresigné des documents en lieu et place des ayant droits de NOAH sans mandat et pire, des coups de fil par lesquels des menaces sont proférées aux proches du colonel. Devrait-on ne pas prendre en compte la panoplie d’irrégularités visibles à travers des documents qui semblent-ils, en attendant des preuves contraires, trahissent la mauvaise foi de leur concepteur ? Comment admettre que sur sept enfants du Colonel, quatre soient exclus (Voir Annexe n° 6) ? Comment se taire face à  un Acte de mariage cousu d’anomalies et visiblement accepté par l’appareil judiciaire (Voir Annexe N° 7) qui l’enregistre ? : Incohérence entre la date de célébration du mariage et le numéro de l’acte, ignorance de la date de naissance de l’époux, contrainte professionnelle n’ayant pas permis à l’époux de séjourner au lieu de célébration dudit mariage à la date inscrite sur le document, absence de la photo du couple, non publication des bans dont l’effet n’aurait pas permis que ce mariage ait lieu. Eh bien oui, la lecture comparative des deux Actes de mariage force à comprendre que les régimes matrimoniaux sont identiques. Or, chronologiquement le premier (Annexe n° 3) emporte sur le second (Voir Annexe N° 7).

C’est le lieu de souhaiter qu’une enquête soit ouverte autour de cette crise, mais aussi au cœur  de la présumée mafia qui sévit au sein de la Mairie d’ESSE AFANOLOUM.

Propos téléphoniques recueillis  le 24 Octobre 2016

Emmanuel  MOMO

[1] Expérience vécue au même moment que son beau-frère et presque dans les mêmes conditions.

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