• REFLEXION

Les  discours suffisent-ils encore ?

Notre  lecture, face à la montée de la corruption dans notre pays force à penser que les risques d’enlisement portent les empreintes de ces hommes et femmes plus ou moins  influents, ou mieux détenteurs d’une parcelle de pouvoir de décision important. Cela se comprend dès lors que, à titre d’exemple, un conducteur de véhicule qui ne se connaît pas en règle, n’aura pas de choix autre que celui de faire un geste à l’Agent de police ou au Gendarme au poste du contrôle ; justement parce que celui-ci est capable grâce à son rapport, d’hypothéquer son avenir.

C’est aussi comprendre en d’autres termes que la pauvreté ambiante pousse des gens à créer et à exploiter toutes les possibilités susceptibles de les mettre à l’abri du besoin, ou de préférence des ennuis. La corruption est donc la  béquille incontournable du pauvre, du faible, du fautif, de l’irresponsable. Et la combattre véritablement, exigerait plus de coups que de discours, plus de volonté politique que des attitudes qui s’apparentent à la  lâcheté sarcastique. Elle  ne disparaîtra pas, tant que persisteront les inégalités et injustices sociales. Elle continuera de faire son lit, partout où, l’impunité est érigée en règle. Il faut le dire pour autant qu’à notre connaissance, il existe bien de gens « mouillés » par des délits et crimes qui sont restés à l’abri des ennuis judiciaires. Et quel sort réserverait-on à ceux qui défient  simplement cette loi ? Voudrait-on faire croire aux Camerounais que seuls ceux qui détournent  les deniers publics méritent d’être embastillés ?

C’est l’occasion pour nous de fustiger la malsaine complicité entre notre justice et des gangsters arrivés de l’étranger  avec de faux projets, résolus à piller notre économie titubante et à fragiliser notre tissu social qui ne cesse d’accoucher des chômeurs et de clochards. De fait, le contenu des pages suivantes révèle le sort pathétique de sieur Simon TCHIAZE, un opérateur économique Camerounais tombé pieds et mains liés dans les filets d’un pseudo homme d’affaire Iranien, le nommé ALIREZA HAJI  MAHMODI. Cette sordide expérience est rendue possible grâce à la complicité de certains de nos avocats, de véritables « figong », qui ont trahi leur serment, vendu le Cameroun, raillé le  Chef de l’Etat qui nous rappelle à chaque instant, l’urgence qu’il y a pour chacun de s’harmoniser aux bonnes mœurs dans ses tâches quotidiennes. En d’autres termes, ces avocats semblent dire à qui assiste au lugubre scénario, que la morale chez nous a foutu le camp et à chacun de faire comme il peut.

Simon TCHIAZE comme le héros kafkaïen peut faire le tour des tribunaux, même des plus imaginaires, perdre des vingtaines de  millions de nos francs comme c’est le cas, fermer ses entreprises, contraindre ses employés au chômage et même mourir de chagrin, ce sera son problème. D’ailleurs quoi d’autre peut-on retenir de cet ALIREZA HAJI  MAHMODI le bourreau de Simon TCHIAZE, lorsqu’il parle avec un dédain manifeste et sans pudeur, de ses accointances en hauts lieux de la république, non sans vilipender notre appareil judiciaire qu’il dit bien connaître en « huit années de séjour au Cameroun » et lequel renchérit-il,  « ne donnera aucune décision dans l’affaire qui les oppose  avant trois ans » ? Faut-il dès lors se taire, quand on sait qu’un sursaut d’orgueil patriotique suffit à rappeler à ce dernier, que le Cameroun n’est une marionnette à la solde des aventuriers venus de quels que horizons que ce soit ? N’est-il pas temps de mettre un terme à ces égarements malsains qui font croire qu’en contrepartie de l’argent, un Camerounais est tellement idiot qu’il serait prêt à « vendre » son propre frère ? Lorsqu’un français ou américain éternue, son pays souffre de la grippe ; bel exemple de nationalisme. Mais pourquoi le malheur d’un Camerounais, par des aventuriers Camerounais à la solde d’un serf étranger, ne mériterait-il pas une mobilisation générale de l’appareil étatique ? Puisse la présente  démarche ne pas prêter le flanc à la  xénophobie, mais surtout que force soit donnée à la loi !

  • PROBLEME

LES  PROTAGONISTES :

  • Monsieur Simon TCHIAZE est  un opérateur économique basé à Yaoundé. Tél : 77638096. En plein hiver 2007, dans le Cadre de la foire Promotionnelle de TSINGA, il fait la connaissance d’un Iranien,
    • Monsieur ALIREZA HAJI MAHMOODI (Carte de Séjour n°1107512600  du 12/12/2006 à Douala  et Carte de Séjour n° 108119705 du 21/10/2008 à Douala), homme d’affaire capable d’importer au Cameroun, des machines de fabrication des papiers hygiéniques.
    • Les échanges téléphoniques et épistolaires se multiplient après cette première rencontre de décembre 2007. Les deux parties finissent par s’entendre sur la possibilité de créer une PME. Les bases du projet voient le jour dans une ambiance qui affiche déjà des signes de suspicions, comme nous allons voir dans la rubrique ANALYSE ci-dessous. Mais avant cela, il convient d’abord de présenter les acolytes des différents protagonistes  de cet épisode et leur  rôle  plus ou moins  trouble dans le scénario. 
      • LES ACOLYTES DES DEUX CAMPS
  •  

    ACTEURS

    RAPPORTS AVEC LES DEUX PROTAGONISTES :

    Simon TCHIAZE et

    ALIREZA HAJI  MAHMOODI

     

    OBSERVATION

    ELIJAH MOFOR MBUH  75 19 42 48 Magasinier d’ALIREZA
    FORCHU MARTIN

    79442717

    Livreur des matières 1ères de Chine, non conformes aux  factures.
     

     

    FOUMANE ABADA ROGER

    77 68 32 82

     

     

    Potentiel partenaire de  la  PME  à  créer subtilement écarté par ALIREZA

    Les  Ets SITIM  sont une émanation de Simon TCHIAZE (promoteur) ,

    ALIREZA HAJI  MAHMOODI    trouve FOUMANE ABADA ROGER

    comme potentiel actionnaire, l’ exclu pour n’avoir pas versé six millions de francs  comme  ses actions ; ce dernier a  exiger  qu’on  finisse  avec  le statut  juridique Voir  ANNEXE  2

    MANSOUL SAEDI

    75244881

    Gérant de l’usine d’ALIREZA  

    Voir  ANNEXE  2

     

    Me  MBOGNE

    2è  Avocat de Simon TCHIAZE après la volte-face de Me TALLA C’est lui qui déclare le dossier introuvable le 15/12/2010, après que l’Avocat d’ ALIREZA lui ai suggéré un arrangement à l’amiable. Voir  ANNEXE  2
    Me  MOHAMAD AL AMINE ABDOULAYE  

    Personnage  proche  d’ALIREZA

    Son rang d’Avocat est remis en question par Me NZEUPANG ou  ZEUGANG malgré que ce dernier ait été reçu comme tel,  par le Substitut du Procureur à Douala. Voir  ANNEXE  2
     

    Me  NZEUPANG

    OU

    ZUEGANG

     

    Conseil  d’ALIREZA

    C’est par lui que le renvoi de l’audience est obtenu pour le 15/12/2010, sur présentation du Certificat Médical d’indisponibilité d’ALIREZA. Voir  ANNEXE  2
     

     

     

    Me  TALLA

     

     

     

    Conseil de TCHIAZE

    Allié d’ALIREZA et probablement Avocat de ce dernier à l’audience du 07/07/2010.  Il est surpris par son client TCHIAZE  à l’audience de ce jour. Audience pour  laquelle Me  TALLA avait conseillé à TCHIAZE de ne pas se présenter. Le secret désormais connu, Me  TALLA couvert de honte, prend la fuite et Me GOUABE se constitue pour la défense d’ALIREZA. Voir  ANNEXE  2
    Me  KAMKUI

    75110253

     

    Conseil  d’ALIREZA

    Me BUH KHAN GEORGE

    P.O.box  522  TIKO

     

    Notaire à  TIKO et complice d’ALIREZA

    MOHAMADOU  LABRAN

    99825018

     

    Bailleur

     

    Il devient conseiller d’ALIREZA avec qui, il crée « Equatorial Tissue Company SARL », une SARL unipersonnelle. C’est lui qui est au cœur des Contrats de bail  falsifiés.

    Voir  ANNEXE  3

    PRICE HERVE ELONG

    99899339

     

    Déclarant en douane, partenaire d’ALIREZA.

    VOIR ANNEXE 1